« Calistria » : différence entre les versions
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Calistria est une ancienne divinité et la déesse elfique dont le culte est le plus répandu sur Golarion. Elle est mystérieuse, attirante, fantasque, passionnée, et elle a la mémoire longue, surtout quand elle est insultée. Si la plupart de ses fidèles sont des elfes, elle est aussi populaire auprès des autres races car tout le monde s'intéresse au désir, à la duperie ou à la vengeance un jour ou l'autre. Elle ne sert pas tant de guide spirituel à son peuple que de pierre angulaire à la culture de celui-ci : elle ne pousse jamais ses fidèles à agir, mais elle est toujours prête à les aider quand ils entrent en action. | Calistria est une ancienne divinité et la déesse elfique dont le culte est le plus répandu sur Golarion. Elle est mystérieuse, attirante, fantasque, passionnée, et elle a la mémoire longue, surtout quand elle est insultée. Si la plupart de ses fidèles sont des elfes, elle est aussi populaire auprès des autres races car tout le monde s'intéresse au désir, à la duperie ou à la vengeance un jour ou l'autre. Elle ne sert pas tant de guide spirituel à son peuple que de pierre angulaire à la culture de celui-ci : elle ne pousse jamais ses fidèles à agir, mais elle est toujours prête à les aider quand ils entrent en action. | ||
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Version du 19 janvier 2017 à 22:18
Introduction[1]
- «Savourez les trois aiguillons de la passion, de la ruse et de la vengeance. La nourriture que vous goûterez et les choses que vous construirez ne pourront jamais vous satisfaire autant que mes dons. »
Calistria est une ancienne divinité et la déesse elfique dont le culte est le plus répandu sur Golarion. Elle est mystérieuse, attirante, fantasque, passionnée, et elle a la mémoire longue, surtout quand elle est insultée. Si la plupart de ses fidèles sont des elfes, elle est aussi populaire auprès des autres races car tout le monde s'intéresse au désir, à la duperie ou à la vengeance un jour ou l'autre. Elle ne sert pas tant de guide spirituel à son peuple que de pierre angulaire à la culture de celui-ci : elle ne pousse jamais ses fidèles à agir, mais elle est toujours prête à les aider quand ils entrent en action.
Présentation[1]
Calistria | |
---|---|
(Déité) | |
Titres | The Savored Sting The Lady in the Room The Unquenchable Fire |
Adjectif | Calistrian |
Home | Calistria's Domain, Elysium |
Alignement | Chaotic neutral |
Portfolio | Luxure, Tromperie, Mensonge |
Cleric Alignments | Modèle:Alignment grid |
Domaines | Chance, Chaos, Charme, Connaissance, Duperie |
Sous domaines | Azata, Curse, Deception, Lust, Memory, Thievery |
Arme de prédiléction | Whip |
Calistria est sensuelle, attirant femmes et hommes avec un magnétisme sexuel certain, dévoilant tout ce qui, chez les elfes, attire les autres races. Bien quelle soit belle, ce n'est jamais le premier qualificatif qui vient à l’esprit quand on la décrit et on lui préfère les adjectifs « sensuelle », « désirable », «excitante» et bien d'autres mots plus vulgaires. Quand les gens la voient habillée, ils se demandent à quoi elle ressemble une fois nue et, quand ils la voient nue, ils imaginent des choses bien plus explicites. Calistria se considère comme une femme, mais il lui arrive de temps à autre de prendre une apparence masculine, et elle est alors tout aussi attirante que sous sa forme féminine, suffisamment pour faire rougir n’importe quel mortel, qui se retrouve les jambes flageolantes.
Elle est malicieuse, déroutante, sournoise et sa langue de miel lui permet de lancer de jolies phrases à ses rivaux les plus puissants, qui doivent alors les étudier attentivement s’ils veulent y déceler ses insultes mesquines et humiliantes. Elle se « rend » à ses ennemis en les convainquant de déposer leurs armes, encourage ses prétendants pendant des années en promettant des récompenses outrageuses et surclasse les mortels les plus brillants d'une pensée passagère. Ce n'est pas une déesse stupides faisant des plaisanteries cruelles, qu'elle trouve indignes de son rang. Elle peut remplacer des heures de discours par un simple geste et exprimer une vie d'émotions d'un regard bien choisi. Les mensonges sont son plat de résistance, les demi-vérités son vin favori et les doubles sens ses savoureux desserts.
Le Livre de la joie[1]
Elle est impitoyable, patiente el implacable, prête à punir une personne qui l'a offensée jusqu’à la septième génération. Elle aime châtier rapidement les affronts mineurs, mais prend son temps dès qu’il s’agit d’un véritable affront. Pour elle, la vengeance est un plat qui se mange froid, gratté au fond dune assiette et jeté sur un tas de compost, arrosé par la pluie pendant dix ans, répandu dans un vignoble, changé en vin, vieilli pendant un siècle et servi en accompagnement d'un festin élaboré fumant de vengeance offert à votre ennemi el à ses amis, proches et enfants. Calistria ne pardonne ni n'oublie. Et tout ce qui tendrait à prouver le contraire fait partie de son plan pour frapper à l'endroit le plus douloureux quand sa victime s’y attend le moins.
Calistria est charmante el accueillante envers ceux qui ne lui souhaitent aucun mal el n’ont pas commis l’erreur de s'attirer ses foudres. Cela dit, elle est volage et sa loyauté change au gré de ses besoins et de ses caprices. Elle ne cherche pas à blesser, elle s'interdit juste d’éprouver trop d’intérêt pour quelqu'un ou de devenir trop sensible. Pour elle, ce serait folie. Ses anciens amants sont généralement assez sages pour accepter cela et passer à autre chose, mais les plus tristes continuent parfois à la poursuivre alors quelle s’est lassée de jouer la proie el elle sort alors ses griffes. Elle n’a aucun remords à payer œil pour œil et dent pour dent. C’est une déesse de la vengeance, pas de la justice et, si la vengeance est une réponse exagérée, cela servira de leçon à ceux qui se mettent en travers de son chemin. Elle ne s'intéresse absolument pas à l'amour, qu’elle considère comme une faiblesse et un sous-produit inutile des plaisirs physiques.
Calistria accepte comme fidèle des mortels animés par le désir, la ruse ou la vengeance. Elle se moque que ces personnes soient bonnes, mauvaises, accusées à tord, égoïstes, morales, criminelles ou transies d’amour. Elle peut désapprouver les méthodes ou les motivations d’un individu, mais dès qu’un problème chose touche à son domaine, elle s’intéresse à son dénouement et accepte d’apporter son aide. Ce qui veut dire que ses fidèles sont très variés, même si la plus grosse partie ne sont que de passage et ne demandent son aide que quand ils en ont besoin. Elle s'en contente et ne demande rien de plus.
C'est à cause de cette attitude que beaucoup l'accusent d’être une divinité maléfique. Mais en réalité, elle est juste amorale : elle néglige le bien, le mal et la justice parce quelle sait que le monde est un endroit injuste. Est-ce juste que le monde entier ail dû subir l'Âge des Ténèbres à cause des Azlants ? Est-ce normal que le frère de Shélyn soit devenu le jouet d'indicibles horreurs ? Est-ce normal que, par droit de naissance, un seigneur puisse affamer ses paysans à coups de taxes ? Calistria est au-delà de ces questions et utilise ses aptitudes pour survivre. Si quelqu'un choisit suivre sa voie,qu'il en soit ainsi, et, si cela doit blesser quelqu’un d’autre, qu’il en soit ainsi, car chaque créature a le droit (et la responsabilité) de se venger des injures qui lui sont faites.
Ceux qui sont durablement fidèles à Calistria sont typiquement des prostituées, des espions, des commères, des hédonistes, des drogués, des enchanteurs et des illusionnistes. Les rancuniers prient pour obtenir ses faveurs, tout comme certains assassins non Mauvais qui cherchent à faire payer une dette de sang justifiée. Les elfes forment le plus gros des fidèles de Calistria, non pas à cause d'un excès de lubricité, mais parce qu'elle représente l’indépendance et la liberté de suivre ses propres désirs. Ces croyances offrent un soulagement bienvenu à une race capable de vivre des siècles et pour qui une vie entière avec le même partenaire peut être la pire des damnations. Certains croisés, surtout parmi les elfes, prient Calistria pour quelle les aide à déchaîner une sainte vengeance contre leurs ennemis. Elle est peu vénérée chez les nains, même parmi ceux qui veulent venger un affront contre leur clan ou leur famille, car ses réactions disproportionnées semblent souvent excessives à ce peuple axé sur la loi. Un bon nombre de halfelins (surtout ceux en relation avec des guiIdes de marchands douteux) louent son aspect trompeur tandis que les anciens esclaves prient parfois pour quelle les venge de leurs maîtres cruels. Calistria n'est pas très populaire chez les gnomes, principalement parce que leurs supercheries tiennent du caprice et que la plupart d’entre eux préfèrent vivre tranquillement plutôt que de remâcher de vielles rancunes.
Calistria montre ses faveurs en offrant une chance soudaine aux fidèles en quête de compagnie, en décuplant leur plaisir physique ou en leur présentant des cibles faciles pour leurs complots ou leur vengeance. Les gens qui lui déplaisent sont souvent frappés d’impuissance, ne parviennent plus à ressentir la moindre satisfaction sexuelle, ratent lamentablement leurs complots ou sont assaillis par des guêpes en colère douées d’une étrange faculté à les piquer aux endroits les plus sensibles. Parfois, sa colère se traduit par une série d’événements positifs qui culminent en une horrible catastrophe, comme un premier rendez-vous avec un amour longtemps courtisé qui se passe terriblement mal.
Calistria a pour avatar une magnifique elfe vêtue d’une robe noire moulante rehaussée d’or, souvent accompagnée d’un voile de soie noire ou dorée posé sur ses bras ou tiré de façon séduisante devant son visage. Elle a des yeux sombres et mystérieux qui brillent d’un éclat dore sous l'effet de la passion ou de la colère. On la représente généralement accompagnée de guêpes géantes, ses créatures favorites. Contrairement aux abeilles, les guêpes peuvent piquer encore et encore, sans en mourir. Sous forme d’homme, elle ressemble à une version masculine de son avatar ordinaire. Elle porte alors un pantalon noir, une cape et un ample pourpoint doré et ses yeux brûlent d’un désir à peine contenu.
UN REFUGE POUR LES SANG MELE[1]
Les enfants de deux races différentes ont rarement la vie facile. On leur rappelle constamment leur différence et on les repousse en marge de la société où ils doivent se servir de leur ruse et de leur apparence exotique pour survivre. Les sang-mêlé nourrissent souvent une haine profonde vis-à-vis de ceux qui les maltraitent et sont donc fortement attirés par la religion de Calistria.
Ce qui ne veut pas dire qu’ils mènent tous une existence misérable et cherchent à se venger. Ils sont les bienvenues dans certaines sociétés, mais même ainsi, la Savoureuse piqûre les attire. Certains lui doivent leur existence, soit parce qu’ils sont nés du désir, soit parce que leur mère les a abandonnés sous le porche d’un temple de Calistria. L'Église accepte généralement ces enfants indésirables, mais elle les laisse parfois mourir de froid. L’attitude de l’Église reflète celle de sa communauté, mais elle se montre généralement plus tolérante vis-à-vis des métis, ce qui, malheureusement, renforce le stéréotype qui veut que les sang-mêlé soient tous des catins et des menteurs.
Étant donné la promiscuité de la déesse, sa tendance à changer de sexe et ses goûts variés (ainsi que le désir de ses serviteurs de l’imiter), il est tout à fait possible qu’un nombre important de ces « métis» soient en réalité ses descendants, de la première génération ou plus indirectement. Il arrive qu’un couple d'humains ait un enfant qui ne l'est qu’à moitié, même si, dans ce cas, on accuse généralement les fées ou les esprits maléfiques. Calistria n’accorde pas la moindre faveur à ces rejetons, qui découvrent rarement leurs origines divines, même si bien des orphelins de l’Église bercent le rêve d’être « l'enfant secret » de la déesse.
Les habits officiels de son clergé sont très divers et comportent généralement du cuir noir ou de la soie jaune (qui couvre peu et cache encore moins), souvent accompagnés de tatouages au henné dessinés sur les paumes des mains et en minces bandes sur les bras. Des prêtres ajoutent d’autres éléments a leurs vêtements, comme les couleurs de la guêpe, mais ils finissent par perdre cette habitude, car même si cet insecte représente leur déesse, il n’est pas d’essence divine et ne mérite pas qu’on l’imite. Les prêtres aventuriers privilégient les bijoux en or et s’en servent pour décorer leurs armures ou, dans le cas des armures métalliques, leur ajoutent des incrustations d’or ou un plaquage d’or renforcé par magie. Les biens de l'Église sont souvent en bois délicat ou en or fin. Ils comprennent généralement des gravures ou des sculptures érotiques.
Calistria est Chaotique Neutre et règne sur la duperie, le désir et la vengeance. Le fouet est son arme de prédilection et elle a pour symbole sacré trois dagues, qui représentent ses trois aspects et pointent vers l’extérieur d’un cercle. Voilà pourquoi nombre de ses prêtres portent une dague. Elle règne sur le Chaos, la Chance, le Charme, la Connaissance et la Duperie. La majorité de son clergé se compose de prêtres et de bardes, mais à certains endroits, des lanceurs de sorts plus exotiques représentent la norme et quelques personnes incapables de lancer des sorts ont tout de même atteint un certain statut dans son Église. Elle a pour titres « la Savoureuse piqûre », « la Dame de la chambre » et « le Feu inextinguible », ainsi que de nombreuses épithètes vulgaires données par des déprédateurs extérieurs au culte.
En tant que groupe, le clergé est une force réactive, qui se contente de laisser le monde évoluer à son rythme, sauf si on la provoque. La plupart des gens considèrent que les prêtres de Calistria apportent un réconfort, physique ou émotionnel, à ceux qui en ont besoin. Ils ouvrent leurs portes à ceux qui débordent de désir, qui ont besoin de conseils pour mettre un rival dans une situation embarrassante ou qui demandent de l’aide pour frapper quelqu'un qui leur a fait du mal. Certains pratiquent un peu la magie divine, mais ils se concentrent surtout sur les talents qui expriment l’intérêt que Calistria porte aux affaires illégales ou semi-légales, comme le vol, l'espionnage, l'extorsion ou même le meurtre.
Les cérémonies en l'honneur de Calistria comportent parfois des relations sexuelles rituelles, mais pas si souvent les orgies excessives décrites dans les histoires salaces racontées par des gens extérieurs à l'Eglise. Un rituel typique peut comprendre des chants doux, du vin béni et quelques baisers passionnés entre fidèles intéressés. Dans d’autres, les prêtres racontent comment ils ont trompé quelqu’un ou ourdi une revanche élaborée. Il n’y a pas de formalités concernant l'emplacement des cérémonies et la plupart des rituels elfiques se déroulent donc en extérieur, dans un cadre naturel cher aux elfes, même si les réunions qui comportent le récit de secrets ou de quelque plan se déroulent généralement derrière des portes soigneusement fermées. L’intronisation d'un nouveau prêtre comprend généralement une relation sexuelle avec un autre membre de l’Église. Elle se déroule habituellement dans une antichambre privée, à moins que l’initié souhaite autre chose. Les prêtres courtisent souvent les nouveaux initiés les plus fascinants pour avoir ce privilège, s’attendant à accompagner l’initié au début de sa carrière.
L'Église se moque des formalités du mariage. Il joue un rôle important dans la société, mais la plupart des fidèles ne ressentent pas le besoin de s'installer avec quelqu’un (surtout étant donné la longévité des elfes) et ils ne mélangent pas l'attirance physique avec l'affection (que les membres des Églises autres que Bonnes considèrent comme une faiblesse). Les fidèles considèrent toute relation de plus de quelques mois comme un « mariage », même si cela ne donne aucun droit légal. La fin d’une relation ne laisse pas de séquelles, mais il arrive qu elle marque le début d'une longue vendetta si l’un des amants se sent insulté. Certains ressentent pourtant l’appel d’une relation profonde et durable, mais ils ont tendance à se montrer tolérants vis-à-vis de leur partenaire et acceptent la polygamie ou la polyandrie. Comme ces relations n’ont aucun poids légal, les héritages reviennent aux membres de la famille par le sang et non à des partenaires changeants bien que passionnés.
LES TEMPLES ET LES SANCTUAIRES[1]
Un temple type comporte de nombreuses salles dont on peut verrouiller les portes pour préserver une intimité et beaucoup sont des manoirs ou de vastes demeures reconvertis. Comme les prêtres du temple sont associés au sexe, ils apportent leur aide lors des accouchements, donnent des conseils sur les herbes contraceptives et adoptent les enfants indésirables. Chaque temple tend vers le Bien, le Mal ou la Neutralité et cela influe sur les activités qui s’y déroulent. Ces différentes philosophies sont source de conflits durables entre les temples et certaines vendettas durent depuis des siècles et provoquent des effusions de sang dans chaque camp.
Les temples dédiés au Bien tentent de servir la communauté et fonctionnent généralement comme des bordels dont les prostituées seraient sacrées. Ils pensent qu'en soulageant les besoins sexuels des gens, ils apaiseront aussi les tensions qui pourraient les mener à la violence. Les visites régulières des clients font de chaque temple un nid à rumeurs et à discussions clandestines sur la duperie et la vengeance. Les temples Maléfiques ressemblent plus à des guildes de voleurs, des endroits où l'on peut apprendre des nouvelles, chercher la preuve de l’infidélité d’un amant ou ourdir de sinistres complots, en profitant seulement parfois d'une charmante compagnie. Les temples Neutres (et les temples elfiques en particulier) mêlent les deux, divertissant les individus solitaires et pleins de désir et évitant les vengeances trop violentes.
De nombreux temples encouragent les guêpes à nicher sous les toits de leurs bâtiments. Guidés par magic, ces insectes laissent les fidèles en paix, mais réagissent violemment face aux intrus. Les temples les plus riches utilisent parfois des guêpes géantes comme gardiens et des arachnophages comme coursiers volants (les temples Maléfiques peuvent aussi invoquer des nuées de guêpes abyssales pour défendre leur temple). Certains utilisent une méthode propre à l'Église pour récolter le venin des guêpes qui servira ensuite aux gardes ou sera vendu.
L'Église a peu de sanctuaires, car Calistria s’intéresse à la nature et aux actions des gens et non aux endroits. Quelques anciennes pierres dressées sur le site de vieux temples sont gravées de symboles phalliques ou yoniques, et il arrive que le nom d'une formidable vengeance soit sculpté sur une pierre plate occupant les lieux où elle se déroula, mais en dehors de cela, l’Église préfère se souvenir de ces choses sous forme d’histoires et d’avertissements.
LE RÔLE DU CLERGÉ[1]
De nombreux prêtres sont des prostitués ou travaillent avec, toujours avec pour objectif d'assurer la sécurité de ceux qui pratiquent ce métier. L’Église ne transforme pas ses prêtres en victimes, ce sont des individus qui disposent d’un certain pouvoir et qui apprécient énormément leur manière de gagner leur vie. Le clergé s'entraîne longuement dans les arts de la conversation, du langage corporel et de la séduction. Même le prêtre le plus laid et le plus désagréable sait comment charmer les gens au moment propice, surprenant tous ceux qui assistent à cette transformation. D’autres travaillent seuls ou en groupe, comme espions, enquêteurs (pour le compte de particuliers ou d’un gouvernement) ou comme contrebandiers dans le domaine des produits exotiques, pour des gens aux intérêts particuliers. En raison de leurs intérêts et de leurs domaines de prédilection très variés, les prêtres de Calistria n'ont pas de « journée type », sauf quand ils travaillent pour un temple : leur foi est une force motrice et non une force qui définit leur routine quotidienne.
Si un temple est gardé par des guêpes, les prêtres s en occupent et les influencent par magie ou confient ce devoir à un laïque (qui joue le rôle d’apiculteur). Comme le clergé est souvent en étroite relation avec les guêpes, ses membres s’habituent à leur aiguillon et développent une certaine résistance à leur venin (via le don Vigueur surhumaine ou un don similaire capable d améliorer la résistance au poison). Certains élèvent des spécimens d’une taille inhabituelle (jusqu'à dix centimètres de long) comme animaux de compagnie afin de se porter chance et quelques-uns sont connus pour avoir des guêpes de la taille d'un chat disposant des mêmes aptitudes que les familiers des mages.
La hiérarchie de l’Église est très aléatoire car les prêtres accordent plus d'importance à leur aptitude à persuader les autres (ou h la crainte qu’inspirent les récits de leurs vengeances) qu’à leurs pouvoirs magiques. Évidemment, un puissant prêtre aura plus de facilités à convaincre ou à effrayer un prêtre plus faible, mais une prêtresse inexpérimentée qui parvient à mener à bien un plan de revanche élaboré, à ourdir un complot financièrement rentable ou à développer une nouvelle technique de séduction gagnera le respect de ses pairs en dépit de ses faiblesses. Les temples utilisent peu de titres : un prêtre connu pour rester calme en toute circonstance peut obtenir le titre « le Serein », tandis que le grand prêtre ou la grande prêtresse seront appelés respectivement «cheyos» et « cheymi », le masculin et le féminin elfique de « révéré ». Un individu peut obtenir différents titres honorifiques, attribués par le chef de son temple, en fonction de ses exploits et adapté à sa personne, comme « aux Douces mains », « le Traqueur impitoyable », « aux Cent visages » ou « le Scandaleux ».
En raison des différents centres d’intérêt des factions Bonnes, Neutres ou Mauvaises, la plupart des temples se concentrent sur les problèmes locaux et ignorent les activités de leurs pairs (en dehors des anciennes vendettas, bien sûr). L’Église possède une organisation démocratique et chaque prêtre a droit de vote dans les affiaires du temple. Lors des rares décisions qui exigent la coopération de plusieurs temples, chacun envoie un prêtre représenter son opinion et ses intérêts.
Les prêtres Bons peuvent travailler comme prostitués sacrés ou veiller à la bonne santé de ces travailleuses. D’autres peuvent servir de confesseurs et de colporteurs de rumeurs qui venderont et achèteront des informations utiles. Ils obéissent au côté vindicatif de la déesse en écoutant les plaintes des ouailles et en les aidant à trouver une compensation légale pour leurs problèmes. Il leur arrive aussi de recourir «à l’humiliation publique lorsque l’offense du coupable était aussi inconsidérée qu’illégale, en cas de rupture de fiançailles, de pratiques commerciales (Jouteuses, d’adultère ou de calomnies. Ils travaillent parfois comme entremetteurs, mais plus par intérêt sexuel que dans le but d’arranger un mariage.
Les prêtres des temples Mauvais s'adonnent «à des activités plus douteuses. Ils peuvent séduire quelqu’un dans le seul but de le faire chanter plus tard, pour se venger du mal fait (à eux ou à quelqu’un d’autre), marchander des secrets, ourdir des complots pour désarçonner un chef influent ou faire pression sur un marchand réticent. Quelques-uns travaillent comme voleurs ou assassins pour le compte de leur Église ou pour le plus offrant, de façon anonyme ou sous un pseudonyme. Ils œuvrent depuis les ombres et se servent de leurs talents de séduction pour obtenir ce qu'ils désirent et pour détruire ceux qui se mettent en travers de leur chemin. Les membres les plus séduisants de l’Église font les meilleures prostituées sacrées et échangent leurs charmes contre des secrets et ce sont elles qui mènent le plus souvent une double ou une triple rie, espions placés au cœur d’importants complots secrets. Les prêtres Mauvais entretiennent une sévère compétition et essaient de surpasser leurs rivaux en ternies d’intimité, de tromperie et de vengeance, beaucoup sont obligés de se déplacer régulièrement pour leur propre sécurité.
Les prêtres des temples Neutres peuvent accomplir les mêmes devoirs, que leurs aller erjodes temple;» Bons ou Mauvais, ou bien mêler les deux aspects, selon leurs préférences. Dans la plupart des cas, quand on leur demande leur aide pour se venger, iis incitent le plaignant à chercher une punition qui ne blessera pas son adversaire, mais si l'offense est trop importante, ils n’hésiteront pas à lui donner des conseils ou une aide pratique pour faire payer une dette de sang. Certaines communautés comportent un unique prêtre respecté et craint pour ce qu’il sait et pour la paix qu’il achète en monnayant la chair et les promesses.
Les prêtres s adonnent souvent à l’alchimie,à l’herboristerie et à la décoction de potions, et certains gagnent leur vie en vendant des poisons, des aphrodisiaques, des philtres d’amour, des contraceptifs, des potions d’avortement et une gamme d’antidotes assortie. Même les prêtres Bons vendent des poisons, bien qu’ils se limitent généralement aux produits non létaux destinés à embarrasser ou à humilier leur cible, comme les laxatifs, les breuvages qui favorisent l’ivresse, etc. Certains sont si doués qu’il leur suffit de regarder leur cible pour savoir quelle quantité de drogue sera nécessaire pour l'affecter pendant une période donnée et s’il vaut mieux l’administrer sous forme solide ou liquide. Évidemment, les fidèles de Norgorber surveillent attentivement le clergé de Calistria pour vérifier qu’il n’empiète pas sur leur domaine et ne fait pas chuter les prix.
L’Église de Calistria n’est pas connue pour son altruisme thérapeutique, même si les prêtres vendent parfois leurs soins contre de l’argent ou des faveurs. Il leur arrive de soigner quelqu'un sans demander de paiement, en échange d’un service futur.
Les prêtres qui privilégient le désir de la déesse sont généralement compétents en Acrobaties. Bluff, Déguisement, Diplomatie, Évasion, Intimidation et Psychologie. Les prêtres qui se consacrent à la vengeance étudient les méthodes les plus efficaces pour trouver leur cible, comme les Connaissances, le Déguisement, la Diplomatie, l’intimidation et la Psychologie. Les prêtres qui préfèrent son côté trompeur choisissent des compétences utiles aux voleurs, aux tricheurs ou aux diplomates, selon leur type de supercherie préféré.
Pour un prêtre basé au temple, une journée type consiste à se réveiller, faire l’amour ou chasser le partenaire de la nuit dernière, faire sa toilette rituelle, déjeuner et prier. Ensuite, il passe sa journée à accomplir les devoirs de l'Église. Le soir, il mange avec ses amis, raconte des histoires et prépare les plans qu’il ne faut pas exposer à la lumière du jour. Ceux qui préfèrent rester réveillés la nuit (ou ceux qui travaillent de nuit, comme les prostitués sacrés) ont un emploi du temps inversé : ils se réveillent le soir pour déjeuner et assister à des réunions mondaines avant d’aller travailler et consacrer les heures qui précèdent l’aube aux activités secrètes. Ils prient le matin et vont ensuite se coucher.
LES SAINTES ECRITURES[1]
Même si les fidèles de Calistria recommandent plusieurs ouvrages de théâtre et de littérature représentant de brillants exemples de séduction ou de vengeance parfaite, ils n'ont qu’un seul texte sacré :
le Livre de la joie. Cet ouvrage est un guide pour de nombreuses passions, il contient des illustrations de diverses positions sexuelles, des indications pour déchiffrer les émotions des autres ou les manipuler et des recueils d’anecdotes sur les vengeances les plus satisfaisantes pour répondre à différentes offenses. Certaines villes conservatrices interdisent de posséder ou de montrer une copie de ce livre, de peur qu’il corrompe la moralité de leurs habitants. Les membres les plus malicieux de l’Église aiment imprimer des extraits de cet ouvrage sous forme de bibles à quatre sous d’une page qui montre les portions les plus érotiques du manuscrit, dans l'espoir de piquer la curiosité du lecteur.
LES ALLIES DE CALISTRIA[1]
Les prêtres de Calistria peuvent utiliser un sort de convocation de monstres pour invoquer les créatures suivantes en plus des créatures habituellement convoquées.
Convocation de monstres I Abeille géante (N)
Convocation de monstres II Roublard tieffelin 1(CN)
Convocation de monstres V Arachnophage (N)
Convocation de monstres VIII Nuée de guêpes infernales (CM)
DEUX MYTHES[1]
Les histoires saintes de Calistria marchent généralement sur un fil, entre de avertissements sinistres et de encouragements subtils.
La Sanglante. La Sanglante, une civilisation probablement mythique, a inspiré toute une série de mythes renvoyant principalement au désir, à la séduction et aux revanches grandioses. Elle est censée avoir grandi après l'Azlant et épousé les idéaux du désir, de la tromperie et de la vengeance. On attribue à son peuple plusieurs pièces majeures sur le thème de la passion. Les maisons nobles de la Sanglante étaient supposées se battre entre elles à coups d'intrigues mesquines et user de leur influence pour atteindre leurs objectifs. Cette civilisation a prétendument péri après la Chute, mais les pièces qui lui sont attribuées sont très populaires auprès des prêtres de toutes les époques et l'on dit que plusieurs pièces de l’opéra taldorien ont été influencées par ce peuple mythique.
Le pial le plus froid. Calistria est une déesse ancienne et elle affrontait déjà ses ennemis avant l'apparition de la première civilisation mortelle. Dans un passé insondable, trois divinités adverses moururent avant qu'elle ait obtenu satisfaction. Même aujourd'hui, une fois par an, ces trois dieux morts se fraient un chemin hors de l'oubli qui les retient et se rendent en son royaume. Ces trois ombres de puissances déchues et oubliées s'agenouillent devant elle et la supplient d'abandonner la vengeance non consommée qu’elle leur avait préparée. Et, chaque année, elle se contente de sourire et d’attendre.
LES APHORISMES[1]
Pour souligner leur désir de vengeance, les fidèles de Calistria ont plusieurs dictons pour exprimer leurs dangereux sentiments.
« Je te poignarde de tout mon cœur. » Quand un plan de vengeance soigneusement préparé porte ses fruits, la satisfaction qui en découle est aussi exaltante qu’une relation intime. Les fidèles utilisent ce dicton quand ils arrivent au terme d’une vengeance particulièrement savoureuse. Ils le murmurent en poignardant réellement quelqu’un ou le laissent sur un billet pour expliquer ce qui a précipité la chute de leur cible. Étrangement, dans les rares cas où les membres de l'Église éprouvent un amour véritable, les couples se servent souvent de cette formule comme vœu pour indiquer la force et la sincérité de leurs sentiments.
« Aime la nourriture et non le chef » Ce dicton sert à avertir les fidèles qu’ils ne doivent pas tomber amoureux de l’objet de leur désir. Il permet aussi de ne pas oublier qu’il ne faut pas se laisser consumer par la vengeance à l’exclusion de toute autre chose. La vie ne se limite pas à la vengeance et on peut goûter de nombreuses joies, même en cherchant à se venger.
LES JOURS SAINTS[1]
Chaque temple possède ses propres jours saints, en fonction de ses plus grandes conquêtes, de ses meilleures revanches pour de vieux affronts, etc. L’Église n’a qu’un seul jour saint en commun.
Le rituel de l'aiguillon du fouet. L’Église reconnaît qu’une trop longue vendetta peut nuire à une communauté et, même si la déesse ne croit pas au pardon, elle pense qu'il faut tirer une satisfaction adéquate de chaque offense. Quand les prêtres doivent intervenir dans une dispute pour protéger la communauté, ils négocient avec les deux partis jusqu’à ce qu'ils arrivent à un accord sur une vengeance appropriée, se déroulant généralement en public. Une fois la revanche obtenue, la querelle est considérée comme réglée et il est interdit de la reprendre. En général, il s’agit d’une vengeance humiliante (comme révéler une vérité embarrassante, passer au goudron et aux plumes, etc.) ou douloureuse (comme une série de coups de fouets ou une journée passée nu au pilori) mais rarement mortelle, car toute affaire assez grave pour qu’une personne sensée en appelle au meurtre est généralement confiée à un tribunal. A l’origine, il s’agissait toujours d’une flagellation publique, d’où le nom du rituel, mais aujourd’hui, le fouet est surtout symbolique et les deux partis prêtent serment dessus.
LES RELATIONS AVEC LES AUTRES RELIGIONS[1]
Les relations entre Calistria et les autres dieux sont complexes et semées de contradictions et de duperies. Certains la dépeignent comme la maîtresse d’un dieu bienveillant, d’autres comme son ennemie. Une histoire la place dans le lit d’un archidiable de connivence alors qu’un autre la décrit en train de passer des siècles à peaufiner sa revanche contre cette même créature. Quelques histoires suggèrent quelle est à l’origine de la création ou de la destruction de certaines divinités. Chacun a sa propre opinion sur la véracité de ces histoires et ces différences ne font qu’accroître les conflits entre ses diverses factions. Ce que l’on sait, c’est que les autres dieux la traitent avec respect et prudence, car ils craignent ses représailles, même pour un affront involontaire.
En général, Calistria s’entend relativement bien avec Shélyn car l’amour mène au sexe et le désir peut se transformer en amour. Cela dit, Calistria pense que la préoccupation de Shélyn pour l’amour est une faiblesse et que cette dernière déteste voir les gens se dire amoureux juste pour coucher. Calistria désire son altercqo, mais Shélyn refuse ses avances car elle sait que l’affection de la Savoureuse piqûre est purement charnelle. Calistria n’apprécie guère Urgathoa, mais elle respecte sa passion pour la vie. Tant quelles n’empiètent pas sur leurs domaines respectifs, elles restent en bons termes. Le mystérieux Norgorber intrigue Calistria et ils ont déjà œuvré ensemble pour atteindre un objectif commun, mais le dieu n’est jamais certain de ne pas se faire manipuler. Elle respecte Desna mais pense que celle-ci ressasse trop ses échecs et ses revers de fortune. Elle entretient une relation extrêmement amicale avec Cayden Cailéan.
NOUVEAUX SORTS DIVINS[1]
Les prêtres de Calistria peuvent préparer rage comme un sort de niveau 3 et su^gp.s/10» comme un sort de niveau 4 (même si ceux qui choisissent le domaine du Charme y ont accès avant). Ses fidèles ont accès à deux sorts supplémentaires réservés à leur Eglise.
Vengeance de l'amoureux
École enchantement (coercition) [effet mental] ; Niveau barde 3,
prêtre 3, ensorceleur/magicien 3
Temps d’incantation: 1 minute Composantes V
Portée: contact
Cible: une créature vivante
Durée: jusqu’à un jour par niveau (D) ou jusqu’à déchargement
Jet de sauvegarde Volonté pour annuler (inoffensif); Résistance aux sorts oui (inoffensif)
DESCRIPTION
Le lanceur de sorts incite quelqu’un (ou lui-même) à entrer dans une rage vengeresse lorsqu’il entame un combat contre un ennemi choisi au moment de lancer le sort. Contre cet ennemi, elle bénéficie automatiquement des effets d’un sort de rage. Si la cible nest pas le lanceur de sorts, le sort ne lui indique pas qui provoquera cet accès de rage. Une fois l'effet déclenché, il dure 1 round par niveau. Il est considéré comme un sort de contingence en ce qui concerne les effets de contingences multiples.
Paroles secrètes
École divination ; Niveau barde 1, prêtre 2, ensorceleur/magicien 2 INCANTATION
Temps d'incantation: 1 action simple
Composantes: V, S
Portée: contact
Cible: une créature vivante
Durée: 10 minutes/niveau
Jet de sauvegarde: Volonté pour annuler (inoffensif) ; Résistance aux sorts non
DESCRIPTION
Ce sort permet a la cible touchée de transmettre un message secret au sein d’un discours normal. Il est similaire à l'aptitude de la compétence Bluff mais ne nécessite pas de test de compétence : la (ou les) cible(s) de l'orateur comprennent toujours parfaitement son message et les autres auditeurs ne le perçoivent absolument pas. La cible ne peut transmettre qu’un message a la fois, mais cela pour plusieurs auditeurs s’ils le souhaitent. On considère que le message secret passe dans la même langue que celle qu’utilise l’orateur et que les auditeurs choisis entendent et comprennent le discours comme le message secret. Le sujet peut se faire entendre aussi loin que porte sa voix.
Par exemple, au mariage d’un noble vaniteux, un ancien prétendant jaloux peut lancer ce sort sur lui juste avant de prononcer un discours. Tout le monde entend ses louanges, mais elles cachent un message secret qui ordonne à ses alliés d’attaquer le fiancé.
LES PRETRES DE CALISTRIA[1]
Que les prêtres de Calistria soient accueillis à bras ouverts pour leur compagnie réconfortante ou qu’on les fuie comme des scélérats vindicatifs, ils reçoivent un accueil très variable lors de leurs voyages. Et ajuste titre, si l’on considère la nature turbulente de leur déesse. Voici quelques fidèles de Calistria que les PJ peuvent croiser au cours de leurs aventures.
Avoros Sinislrelame (elle (m) guerrier 5/bardc 7, CM) est un elfe séduisant au regard cruel, doué d’une fâcheuse tendance à se moquer de ceux qu’il considère comme inférieurs. Il n’a que deux cents ans et a déjà parcouru à pied la majorité de l’Avistan (il déteste les chevaux) et appris bien des choses sur ses différentes races et cultures, même s'il trouve toujours un élément désagréable à chacune. Il se déplace actuellement dans l'espoir de provoquer des troubles dans des régions éloignées. Parfois, il chante des chansons insultantes sur les terres voisines, dans l’espoir de déclencher des tensions diplomatiques, ou met un point d’honneur à séduire ou à vaincre en duel les enfants adultes de quelqu’un qui l'a offensé il y a plus de vingt ans et s’arrange ensuite pour humilier tout le monde en public. Avoros est un individu amoral qui peut rejoindre un groupe de PJ pour s’amuser s'ils se dirigent vers l’un de ses vieux ennemis ou si l'un d’eux est le fils ou la fille de quelqu'un qu’il souhaite punir.
Longdoigts (doppelganger prêtre 6, CN) possède un important réseau d'amis et d'alliés au sein de l’Église, et il est capable de les incarner à la perfection. Il reste neutre vis-à-vis des querelles entre les temples et préfère passer son temps à espionner ses propres ennemis, ceux de ses amis et de leur Église. Sa seule identité connue qui ne soit pas un duplicata d’une autre personne est celle d’un roublard tiefTelin nommé Longdoigts. Sous cette forme, il a un air de famille avec Lavande Lil de Port-Énigme (qui est aussi une de ses amies).
Quand il se présente à des alliés potentiels, il affirme généralement être un ami proche ou un parent d’un membre de son réseau d’amis, surtout si ses futurs alliés ont entendu parler de cette personne (ou s'ils ont rencontré le doppelganger sous ce déguisement).
Longdoigts est un informateur qui aime aider les gens qui l'intriguent, surtout si cela bénéficie à sa personne ou à son Église.
Neirein Vodintheil (demi-elfe (f) prêtre 2/ roublard 1, CB) vit au Kyonin, dans la cité humaine d’Orvert. Là, elle sert de comité d’accueil officieux en compagnie de ses soeurs,
Faisine et Tayce. Elles ont passé la majeure partie de leur vie dans cette ville et ont donc des contacts dans toutes les sphères sociales. Elles s'empressent d’aborder les nouveaux venus pour leur proposer une visite guidée de la ville, des leçons en matière de coutumes elfiques et peut-être les présenter aux personnages importants... pour un prix adéquat. Neirein, aux cheveux de platine, est la plus rusée des trois sœurs, et elle connaît plusieurs personnalités importantes de la scène politique et des cercles de contrebandiers. Elle se sert de son entraînement de fidèle de Calistria pour entretenir diverses amourettes et quelques soupirants forts utiles.
Elle collectionne les invitations pour les événements sociaux de la ville, mais elle rêve d’une vie plus aventureuse, loin des regards des diplomates libidineux et des criminels possessifs. Seule sa dévotion envers scs sœurs la fait rester à Orvert, ses relations «extra-légales» les ayant déjà tirées de toutes sortes de situations dangereuses.
LES ALLIÉS PLANAIRES[1]
Les créatures suivantes sont des serviteurs surnaturels de Calistria très connus que l’on peut convoquer par un sort d’allié majeur d'outreplan ou équivalent. En de rares occasions, la déesse envoie même le Mcnothérian (voir page 88) pour soutenir sa cause.
Threv. Cet ensorceleur métamorphe aux allures de grenouille a une peau grisâtre et des yeux étrangement expressifs. Obsédé par la vengeance, il devient souvent l’agent de la colère de Calistria dans le monde des mortels quand le courroux de la déesse ne justifie pas la présence de son héraut. Il travaille aussi pour les mortels (et à bas prix quand il s’agit d'une vengeance), mais ceux qui commettent l'erreur de lui mentir pour obtenir une réduction deviennent généralement ses nouvelles cibles, dès lors qu’il s’en rend compte. Il préféré être payé avec de la magic ou des poisons qui lui permetteront de tuer à distance. Il est Chaotique Neutre.
Tordurbar. La plupart des chaosiens alternent entre plusieurs formes ignobles, mais cette étrange chose ressemble presque toujours à une énorme masse de chair avec des têtes, des bouches, des yeux, des mains, des cheveux et divers organes qui poussent et sont réabsorbés rapidement. Il accepte d’être payé en or ou en magie pour ses services, mais il préfère les faveurs sexuelles, que son invocateur soit un homme ou une femme. Au combat, il adopte de dangereuses formes, comme les autres membres de son espèce. Il ne parle pas (sauf pour roucouler ou gémir) et préfère avoir recours à la télépathie.
Aile de Velours. Cette magnifique séductrice que l’on confond facilement avec une succube ressemble à une elfe bronzée aux ailes d’insecte légèrement effilochées (la déesse a plusieurs créatures de ce genre à son service et les appelle scs « démons de la vengeance »). Scs baisers et autres actes intimes drainent l’Intelligence, la Sagesse ou le Charisme, selon ses désirs. Elle peut prendre l’apparence de n’importe quelle créature humanoïde, et elle est passée maître dans l’art d’imiter la voix et les manières des gens. Elle est Chaotique Neutre.
Références
- Le Retour des Ténèbres
- Dieux
- Calistria
- Major deities
- Chaotic neutral deities
- Chaos domain deities
- Charm domain deities
- Knowledge domain deities
- Luck domain deities
- Trickery domain deities
- Elysium/Inhabitants
- Azata subdomain deities
- Curse subdomain deities
- Deception subdomain deities
- Lust subdomain deities
- Memory subdomain deities
- Thievery subdomain deities
- Elven pantheon deities