Mantes Rouges

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Red Mantis
Red Mantis
(Organisation)
Type Military (criminal)
Leader Blood Mistress Jakalyn
Alignment Lawful evil
Headquarters Ilizmagorti
Goals Professional assassination
Scope Global
Structure Military hierarchy
Members Assassins

Source: Escape from Old Korvosa, pg(s). 66-71


Certains affirment que les Mantes rouges appartiennent à un culte vénérant la mort, d’autres pensent qu’elles forment une guilde de voleurs aussi ancienne que secrète et d’autres prétendent que ce sont des démons qui viennent de quelque plan inconnu et obscur. En réalité, les Mantes rouges sont les assassins les plus tenaces et les plus efficaces que le monde ait jamais connu. Leur histoire est entachée du sang de leurs victimes.

Personne n’a jamais eu besoin de se demander si un assas­sinat était l’oeuvre d’une Mante car elles tuent toujours leur victime à l’aide d’un sabre dentelé cérémoniel et leur cible se noie bien souvent dans son propre sang avant même que son coeur n’ait cessé de battre. Aucun palais, aucune forteresse, au­cun refuge secret, aucune caverne souterraine, rien ne peut vous protéger contre les Mantes rouges. Il y a une centaine d’années, elles tuèrent le duc Kotaros du Chéliax, et l’histoire regorge de généraux et de héros assassinés dans leur tente à la veille d’une bataille clé. Les victimes des Mantes rouges ne se relèvent pas. Jamais. [1]


Structure et commandement

Le quartier général des Mantes rouges, la Citadelle écarlate, est un château caché dans la jungle de la cité portuaire d’Ilizma­gorti, sur l’île de Médiogalti. Bien que le coeur du pouvoir des Mantes y soit basé, les assassins possèdent des cellules et des agents dans toutes les grandes villes et dans nombre de cités mineures. Ils sont en contact avec la plupart de leurs pairs et peuvent aussi interagir avec les Vernai (les « Hauts Tueurs »), la cabale de seigneurs assassins qui dirige l’organisation et in­terprète la volonté du dieu mante.

Même si aucune règle n’interdit aux hommes de devenir des assassins des Mantes rouges, il est très rare d’en voir un accéder au rang de Vernai. Ces dernières conservent leur nom mais, à part leurs pairs, les Mantes les appellent uniquement par leur titre. La maîtresse sanglante est la seule à avoir un nom. C’est aussi celle qui représente l’autorité quand il s’agit d’interpréter la volonté du dieu mante et elle est la seule autorisée à entrer dans la bibliothèque Sarzari (voir l’île Médiogalti dans le chapitre 2). La maîtresse sanglante actuelle s’appelle Jakalyn. Personne ne connaît son âge exact mais ceux qui suivent de près les activités des Vernai se demandent déjà qui lui succédera une fois qu’elle aura rejoint le dieu mante dans l’après-vie.

La maîtresse sanglante Jakalyn est à la tête de l’organisa­tion mais elle est surtout un instrument pour les Vernai. Le nombre de membres du conseil des Hauts Tueurs n’est pas défini et tout assassin des Mantes qui se montre assez doué, instruit et rusé pour attirer l’attention du dieu mante est in­vité à rejoindre cette cabale. Les Vernai comptent habituelle­ment treize membres mais ce nombre est flexible. Elles sont déjà tombées à sept et montées jusqu’à vingt-trois. Sous les Vernai, l’organisation se divise en cellules dont la hiérarchie change en fonction des missions et des besoins de l’ordre. [1]


Les objectifs

Aussi efficaces que soient les Mantes, même les comploteurs les plus désespérés réfléchissent à deux fois avant de de­mander leur aide. Personne ne sait quel prix elles exigeront puisqu’il varie en fonction du client et de la cible. Elles peu­vent demander une poignée de pièces, un artefact inestimable ou une faveur encore indéterminée qu’elles préciseront à une date ultérieure. Leur prix n’est jamais négociable. Même ceux qui parviennent à un accord finissent toujours par trouver qu’ils ont payé plus cher que ce à quoi ils s’attendaient, que ce soit en or ou en culpabilité.

De plus, il est difficile d’attirer l’attention des Mantes rouges car il est impossible de les contacter directement. Il faut alors laisser courir le bruit que l’on veut les rencontrer dans les quartiers les plus glauques et les plus mal famés et attendre qu’elles y prêtent attention (ce qui n’est pas toujours le cas). D’un autre côté, il arrive que des agents des Mantes viennent trouver des gens qui pourraient avoir besoin de leurs services et leur proposent l’aide des assassins. Personne ne sait com­ment elles se procurent ces informations mais elles semblent avoir un don surnaturel pour découvrir le nom et l’histoire de toute personne victime d’une offense qui mérite vengeance.

Les Mantes se chargent de tous types de meurtres sauf un. Elles refusent d’assassiner un monarque légitime. On dit que c’est parce que les rois et les reines sont les mortels les plus proches des dieux en raison de leur droit divin. Et comme la divinité des Mantes rouges est un assassin au service des dieux, ce serait un blasphème que de tuer un dirigeant dé­signé par les dieux. En revanche, les princes, les princesses, les ducs et autres personnages royaux sont considérés comme des cibles tout à fait acceptables, tout comme les dirigeants des états non monarchiques. L’interdit des Mantes est aussi spécifique que sacro-saint.

Une fois que les Mantes ont accepté une mission, elles ne reculent devant rien pour localiser, isoler et terrasser leur proie. Elles ont des contacts officiels ou secrets dans la plu­part des gouvernements et des organisations marchandes de l’Avistan et du Garund, et il n’existe pratiquement aucune in­formation assez bien gardée ou dissimulée pour rester à l’abri des Mantes. Une fois qu’elles ont trouvé leur cible, elles font le nécessaire pour s’assurer de sa mort. Aucun leurre, aucun double magique ni aucun agneau sacrificiel ne les trompe bien longtemps.

De plus, les Mantes rouges s’assurent que toute personne tuée reste bien morte. Elles surveillent leurs victimes par des méthodes ordinaires et magiques et, s’il arrivait que l’une d’elles revienne du royaume des morts, la Mante la traque­rait à nouveau avec une énergie décuplée. Pour les Mantes, l’assassinat n’est ni un simple travail ni une oeuvre d’art. C’est une vocation. Ce groupe se dévoue entièrement au culte du dieu mante Achaekek, Celui qui marche dans le sang. L’assassinat est donc un rite sacré et une offrande à leur violent protecteur.

Contrairement aux autres ordres d’assassins, les Mantes rouges ne se livrent pas à d’autres activités illicites. Si un client ose leur demander d’accomplir d’autres tâches, elles considèrent cela comme un affront personnel. Les scélérats audacieux qui engagent les Mantes pensent parfois que pour elles, il serait facile de rassembler quelques informations ou de faire quelques travaux d’espionnage pendant un assassinat. Toute personne qui suggère cela se voit opposer un refus catégorique de la part des Mantes qui n’assassineront pas non plus la victime (à moins qu’elles n’aient déjà accepté). De plus, les elles ne tuent jamais sans être payées, cela fait partie de leur rite sacré. [1]

L’opinion publique

En mission, une Mante rouge utilise deux lames cruelles, ap­pelées sabres dentelés. Elle pra­tique un style de combat par­ticulier où tient la pointe de ses sabres vers le bas. Ses bras ressemblent alors aux anté­rieurs d’une mante religieuse. Le sabre dentelé est aussi symbolique des Mantes que leur uniforme rouge et noir ou leurs masques insec­toïdes, mais elles ne s’offusquent pas de voir ces armes se répandre en mer Intérieure. Pour les Mantes rouges, plus leur symbole mortel se répand, plus la réputation et la notoriété de leur société fait de même. Évidemment, tous ceux qui font preuve d’irrespect envers le sabre dentelé en le maniant de piètre façon reçoivent souvent la même punition violente que ceux qui salissent l’héritage des Mantes rouges.

Les assassins des Mantes rouges privilégient la mobilité et la vitesse, ils préfèrent donc les armures de cuir à toute autre forme de protection (bien qu’ils apprécient les chemises de mithril quand ils peuvent s’en procurer). Même si leur so­ciété est une guilde d’assassins sur gages, tous les membres ne possèdent pas de niveaux d’assassin et n’appartiennent pas à la classe de prestige de Mantes rouges. Certains sont spéciali­sés dans d’autres domaines comme la magie divine, profane, la guerre ouverte ou le combat à mains nues. En revanche, ils doivent tous vé­nérer Achaekek, même si leur dévotion varie du prêtre le plus fervent au plus pragmatique des roublards.

Le célèbre masque de la Mante est l’un des accessoires les plus connus des Mantes. Ces masques d’insectes servent autant à dissi­muler l’identité de l’assassin qu’à lui four­nir un instrument de meurtre. Seules les Mantes les plus prétentieuses et les plus célèbres se dispensent de ce masque. On remet souvent des doses du puissant élixir de Marche à travers les ombres aux membres de haut rang, afin qu’ils puissent s’infil­trer rapidement dans le domaine de leur proie.

Les membres des Mantes rouges vien­nent de tous les pays et de toutes les ex­tractions. Ils abandonnent leur nom et leur rang pour se dévouer corps et âme à leur nouvel objectif. Les assassins adoptent souvent divers alias et per­sonnalités d’emprunt quand ils sont en mission. Ils sont passés maîtres dans l’art de se fondre dans n’importe quel environnement et de jouer un rôle parfaitement crédible, tant au ni­veau de l’accent et des manières que des goûts culinaires. Les Mantes n’utilisent jamais deux fois la même couverture, il est donc possible de rencon­trer plusieurs fois le même agent sans jamais s’en rendre compte. [1]

Références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Pathfinder Univers - La Mer Intérieure