Chevaliers de l'Aigle

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Eagle Knights of Andoran
Eagle Knight
(Organisation)
Type Military
Leader General Reginald Cormoth
Alignment Lawful good
Headquarters Golden Aerie, Almas
Goals Defeating slavery
Scope National
Structure Military hierarchy
Members Soldiers, paladins, ex-adventurers

Source: Campaign Setting, pg(s). 190-191


Nombre de gens considèrent les Chevaliers de l’Aigle d’Andoran comme le plus bel exemple de ce que peut être l’humanité face à un monde sombre et cruel, peuplé de tyrans et débordant d’injustice. D’autres voient en eux des idéologues impérialistes animés de bonnes intentions mais qui n’en font pas moins fausse route. Les Chevaliers de l’Aigle sont basés en Andoran et ils tirent leur inspiration de la philosophie de leur pays, un pays dirigé par son peuple où le commerce est libre et où l’on respecte la liberté individuelle. On peut donc définir les chevaliers comme un ordre militaire dévoué à la préservation et l’expansion de la philosophie andorane.

Les Chevaliers de l’Aigle ressemblent généralement à des soldats ou des paladins vêtus du bleu et du blanc officiel de leur ordre, avec les épaulettes dorées qui le caractérisent. Même le plus humble fantassin des Aigles égale les meilleurs soldats andorans et nombre de chevaliers sont issus de l’ar­mée. Tous les Chevaliers de l’Aigle ne sont pas faciles à recon­naître et ne viennent pas uniquement de l’élite de l’armée, ni même du peuple andoran. [1]

Structure et commandement

Le général Réginald Cormoth est le dirigeant actuel de l’ordre. C’est un paladin de Iomédae et il siège au conseil du Peuple andoran en tant que consul exécutif. Cormoth représente la face publique des Chevaliers de l’Aigle et c’est autant leur porte-parole que leur commandant.

Le quartier général des Chevaliers de l’Aigle, officiellement connu sous le nom de tour de garde de l’aire d’Or, est une massive colonne de marbre blanc de sept étages, dont l’inté­rieur fut évidé pour en faire une gigantesque tour de guet. Cette ancienne tour dominant la campagne andorane fut res­taurée il y a cent cinquante ans. Avant, elle faisait partie d’un complexe de ruines cyclopéennes exploré par les Chevaliers de l’Aigle. Ils rapportèrent la colonne par morceaux, pour symboliser leur conquête et la gloire de l’Andoran. En dehors des plus hauts gradés des Chevaliers de l’Aigle, personne ne sait où se situaient ces ruines ni dans quelles circonstances elles furent découvertes, mais juste après la restauration de la colonne, les chevaliers érigèrent une statue d’or à la gloire de Talmandor, le protecteur céleste de leur ordre et de leur pays. Les rumeurs persistent à dire que la colonne et les ruines étaient liées à un ancien centre d’influence des archons ou qu’elles ont un lien encore plus profond avec le légendaire sei­gneur avoral en personne. (Les agathions avorals sont décrits à la page 18 du Bestiaire 2.)

Cela fait dix ans que Cormoth est à la tête de l’aire. Avant, Cormoth était un membre de haut rang de l’armée andorane et, bien plus important, le chef secret des Serres du crépuscule des Chevaliers de l’Aigle. Aujourd’hui, il dirige les opérations des chevaliers en Andoran et sert d’adjoint à l’armée lors de ses activités secrètes à l’étranger. Cormoth délègue cette der­nière tâche à ses trois maréchaux.

Les trois branches opérationnelles des Chevaliers de l’Aigle sont placées sous la direction du général Hedrik Traxxus, de la Légion dorée, du général Andira Marusek, des Faucons d’acier et du maréchal Héléna Trellis des Serres du crépuscule, que l’on ne nomme jamais officiellement. Lors d’une présentation officielle, tout membre de l’ordre doté d’un certain rang porte le titre de Chevalier de l’Aigle suivi du nom de la branche à laquelle il appartient. Le général Traxxus, par exemple, est un Chevalier de l’Aigle de la Légion dorée. [1]

Les objectifs

Les Chevaliers de l’Aigle opèrent fréquemment en dehors des frontières andoranes et ils recrutent alors des soldats aty­piques dont beaucoup sont des aventuriers ou des gens tout aussi à l’aise sur un champ de bataille, en mission diploma­tique ou au coeur d’une crypte. Les Chevaliers de l’Aigle of­frent autant d’opportunités aux roublards, aux bardes et aux rôdeurs qu’aux guerriers ou aux paladins, tant qu’ils adhèrent à la même philosophie et aux mêmes croyances nationales qu’eux. En revanche, les barbares et les druides sont très rares dans leurs rangs. Les chevaliers recrutent activement prêtres et lanceurs de sorts sans qu’ils aient besoin d’avoir une forma tion militaire. Les prêtres des églises alliées doivent souvent partager leur loyauté bien qu’en Andoran, ces églises et les chevaliers aient l’habitude de coopérer pour atteindre leurs objectifs communs. Les magiciens et les ensorceleurs sont très recherchés pour leurs aptitudes aussi puissantes que va­riées, en particulier les adeptes de la divination car ils peuvent lire le futur et découvrir des informations qui échappent aux agents de terrain, même aux taupes les mieux infiltrées.

Les Chevaliers de l’Aigle de la Légion dorée opèrent en An­doran, en accord avec l’armée de ce pays pour lequel ils servent d’unité d’élite, de commandants ou d’entraîneurs, en fonction des besoins de chaque région. La Légion dorée protège les frontières de l’Andoran, ses routes intérieures et garde un oeil vigilant sur ses régions les plus sauvages. Dans le tristement célèbre val de Sombrelune par exemple, le régiment de Dia­mant opère sous les ordres du commandant Ingrid Oursber, une femme que le général Traxxus entraîne, dit-on, pour lui succéder.

Les Chevaliers de l’Aigle du Faucon d’acier ne défendent pas uniquement l’Andoran, ils agissent en dehors de ses fron­tières pour répandre la philosophie andorane comme autant de missionnaires armés. Bien que les Faucons d’acier ne le reconnaissent pas ouvertement, leurs activités incluent la guérilla, le secret et les guerres par procuration contre tous les groupes qui menacent la sécurité de l’Andoran ou prônent des idéologies hostiles à celle du pays, en particulier l’esclava­gisme. En réalité, les vaisseaux des Corsaires gris (une flotte de bâtiments sans pavillon, célèbre pour avoir coulé trois galères d’esclavagistes katapeshiennes et des douzaines de vaisseaux pirates alliés) sont manoeuvrés, approvisionnés et dirigés par les Faucons d’acier. Au cours des dernières années, les Faucons d’acier ont lancé des opérations contre les seigneurs sans vi­sage du Katapesh, contre les pirates des Chaînes et contre ceux qu’ils soupçonnaient d’être des agents du Consortium de l’As­pis chélaxien. Ils espèrent étendre leur idéologie aux autres nations et ont fourni quelques conseillers militaires au fragile gouvernement du Nirmathas pour aider ses dirigeants à le façonner à l’image de l’Andoran, sans retomber sous la domination du Molthune. Et sans parler d’actions militaires, les Faucons d’acier ont en­trepris de nombreuses expéditions dans diverses ré­gions exotiques. On ne connaît pas encore les résultats de leur tentative pour atteindre les ruines de la légen­daire Kho et les cartographier.

Les Serres du crépuscule ne sont pas officielle­ment reconnues comme membres des Chevaliers de l’Aigle. Ce sont les espions, les saboteurs, les taupes et, parfois, les assassins de l’ordre. Ils ne portent pas l’uniforme, les symboles, les épaulettes ni aucun autre signe de leur appartenance aux chevaliers et recourent à un système de signaux gestuels et de mots de passe pour se reconnaître les uns les autres sans risquer de se trahir auprès de ceux qu’ils cherchent à infiltrer. Pour s’identifier, chaque Serre du crépuscule possède un tatouage magique invisible qui apparaît uni­quement quand on prononce son mot de commande, chaque tatouage répondant à un terme spécifique.

Le général Cormoth et le maréchal Héléna Trellis sont les seuls à savoir que les Serres du crépuscule possèdent des agents dans le gouvernement et l’armée de leurs rivaux du Chéliax, du Taldor, du Katapesh, des Chaînes et du Nidal, mais tous leurs ennemis s’en doutent, au point qu’ils en deviennent para­noïaques. Ces espions se contentent de fournir des informations plutôt que de risquer de perdre leur couverture en agissant de manière plus dévastatrice. Les Serres entreprennent des actions bien plus radicales contre les groupes qui ne sont pas soutenus par un état comme les esclavagistes et les pirates indépendants, les mercenaires du Consortium de l’Aspis et les marionnettes étrangères des églises diabo­liques du Chéliax. Elles transmettent leurs informations et désignent les cibles des Faucons d’acier dont les forces sont bien plus importantes. [1]

L’opinion publique

Malgré leurs bonnes intentions et le halo de prestige qui en­toure les Chevaliers de l’Aigle dans leur pays, à l’étranger, on ne les tient pas toujours en très haute estime. Les royaumes comme le Nidal et le Chéliax sont connus pour être inféodés à des pouvoirs infernaux et cherchent à étendre la domination de leurs lointains maîtres (respectivement Zon-Kuthon et les seigneurs des Enfers) sur les contrées des mortels. Dans ces pays, les Chevaliers de l’Aigle suscitent, au mieux, une froide tolérance, au pire de la colère et des déchaînements de vio­lence. À l’est, les bureaucrates paranoïaques de l’empire en ruine du Taldor considèrent les chevaliers comme des fauteurs de troubles ou même des anarchistes po­tentiels.

Les Chevaliers de l’Aigle apportent souvent leur soutien à ceux qui en ont besoin et en profitent pour les pousser vers le modèle social et gouvernemental de l’Andoran. Même les nobles éclairés qui partagent la haine des Chevaliers de l’Aigle pour l’es­clavagisme sont parcourus d’un frisson d’inquiétude à l’idée que la marée mon­tante de l’idéologie andorane menace leur succès et leur pouvoir. Et dans le monde en général, c’est cette percep­tion des choses qui risque de bloquer les Chevaliers de l’Aigle et de les em­pêcher d’atteindre leur but, bien plus que l’hostilité ouverte des diabolistes et des marchands d’esclaves. Certains soupçonnent les Chevaliers de l’Aigle d’être partagés entre leur loyauté pour l’Andoran et leur fidélité à leur philo­sophie fondatrice, celle du légendaire Talmandor. Ces inquiétudes sont peut-être justifiées ou peut-être sont-elles juste le fruit des machinations des ri­vaux des chevaliers mais quoi qu’il en soit, elles existent bel et bien. Les seigneurs marchands de Druma soutiennent leur croi­sade contre l’esclavage et les appuient quand ils essayent de promouvoir l’idée de routes commerciales libres entre les nations. Mais malgré cela, certains membres de cette oli­garchie mercantile s’inquiètent à l’idée que l’élite politique radicale de l’Andoran n’influence trop leur pays grâce à ces missionnaires toujours souriants et bien armés. [1]

Références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Pathfinder Univers - La Mer Intérieure