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'''Pour le soleil et la fureur.''' Ce combat en appelle à la lumière de Sarenrae et à sa juste colère devant le Mal impénitent. Les paladins aiment crier cela lorsqu'ils frappent et les prêtres lorsqu'ils invoquent le feu sacré. Cette expression est traditionnellement peinte ou gravée sur la pierre angulaire de chaque temple de Sarenrae.
'''Pour le soleil et la fureur.''' Ce combat en appelle à la lumière de Sarenrae et à sa juste colère devant le Mal impénitent. Les paladins aiment crier cela lorsqu'ils frappent et les prêtres lorsqu'ils invoquent le feu sacré. Cette expression est traditionnellement peinte ou gravée sur la pierre angulaire de chaque temple de Sarenrae.
Les Sarénites jurent couramment par Sarenrae pour promettre l'honnêteté, car on croit qu'elle maudit ceux qui mentent après l'avoir fait. Ils utilisent également ces aphorismes.<ref>Pathfinder - La Mer Interieur</ref>
'''L'aube apporte une nouvelle lumière''' : Cette phrase est souvent prononcée pour inviter les bénédictions sur un bon tournant dans la vie, qui peut être aussi important que la naissance d'un enfant, ou aussi petit qu'un repas particulièrement satisfaisant. En tant que litanie, elle rassure les fidèles sur le fait que chaque nouveau jour est une nouvelle chance pour Sarenrae de faire mieux, et une promesse que les circonstances s'amélioreront (peut-être seulement dans l'au-delà).
'''Pour le soleil et la fureur''' : La plupart des fidèles ne voient ce cri de guerre que peint ou gravé sur les pierres angulaires des temples sarénites, où il est censé effrayer le mal impénitent. Au combat, les Sarénites prononcent cette phrase pour invoquer son pouvoir contre le mal (en particulier les démons et les morts-vivants) et pour évoquer le feu sacré.<ref>Pathfinder 2 - Lost Omens - Gods Magic, 2nd edition by Paizo</ref>


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Version du 8 janvier 2022 à 21:47

sarenrae
« Laissez la lumière guérisseuse du soleil brûler les ténèbres en vous. Laissez votre lumière intérieure être un phare pour les autres et une flamme incandescente contre le mal impénitent. »
— La Naissance de la lumière et de la vérité

Introduction[1]

Sarenrae (SA-RENN-RAÉ) est l'une des déités les plus populaires sur Golarion et même les fidèles d'autres religions respectent son pouvoir, son dévouement et sa générosité. Initialement vénérée par les humains kéléshites, sa foi s'est répandue à l'ancien Osirion au Garund, ainsi qu'à d'autres civilisations humaines et non humaines. Comme le soleil dans le ciel, elle brille sur le monde entier tel un symbole du Bien, de la guérison et de la rédemption.

Présentation[1]

sarenrae symbol

Il y a une éternité, Sarenrae n'était pas une déesse, mais un ange puissant, guidant les énergies du soleil et châtiant les agents des ténèbres qui désiraient se repaître de la lumière du jour et plonger dans l'obscurité éternelle le monde nouvellement né qu'était Golarion, ainsi que ses planètes sœurs. Son habileté et ses victoires amenèrent d'autres anges à lui apporter leur soutien, rejoints également par des dieux au bout de quelque temps, et faisant d'elle l'un des puissants seigneurs empyréens. Lorsque Rovagug chercha à détruire Golarion, Sarenrae fut la première sur le champ de bataille et c'est elle qui fit personnellement face à la Bête hirsute pendant que les autres forces de la création étaient aux prises avec ses hideux rejetons. Bien que la chronologie exacte demeure floue, sa volonté de se sacrifier lors de cette bataille, afin que tous puissent être épargnés, inspira un grand espoir à tous ses camarades et donna l'élan nécessaire à son élévation pour passer du statut d'un des anges les plus importants à celui de véritable déesse. Grâce à cet afflux de pouvoir, elle parvint à frapper Rovagug et à lancer son corps brisé sur la terre afin de l'y enfouir profondément. Tandis que les dieux soignaient les cicatrices du monde et que la vie intelligente apparaissait à sa surface, les mortels levèrent les yeux pour remercier le soleil donneur de vie et sa foi prit racine dans les premiers peuples primitifs.

sarenraepretresse

Sarenrae est une déesse douce et aimante, une mère attentive et une sœur pour tous les individus dans le besoin. Elle se réjouit de guérir les malades, de ressusciter les morts et de faire briller une lumière qui guidera les terres et les cœurs les plus noirs. Elle se moque des insultes et dévie les attaques, essayant patiemment de convaincre ceux qui la perçoivent comme une ennemie que leurs croyances sont fausses. Ce n'est pas une victime et, lorsqu'il apparaît clairement que sa parole et son pouvoir sont gaspillés en pure perte envers ceux qui refusent d'écouter et de croire, elle répond à la violence en usant promptement de métal et de lumière brûlante. Elle déteste la cruauté, les mensonges, les ténèbres avides, les douleurs inutiles et la destruction irraisonnée. Ancienne, intemporelle et renouvelée chaque jour, elle a été le témoin de nombreuses souffrances à travers le monde, mais est renforcée par l'apparition inévitable de l'espoir, de la vérité et de la bonté.

L'art religieux représente la déesse du soleil comme une femme forte à la peau de bronze et à la crinière de flammes dansantes, ces flammes s'étendant derrière elle sur une douzaine de mètres dans certains cas, voire plus. Tandis que l'une de ses mains tient la lumière du soleil, l'autre empoigne un cimeterre, afin qu'elle puisse châtier ceux qui ne changent pas de comportement. L'église n'enseigne pas que Sarenrae est le soleil lui-même : elle en est la gardienne et le véhicule de son pouvoir, pas une manifestation directe de l'astre véritable, et si des représentations fantaisistes montrent parfois son visage à la place du soleil, les fidèles traditionnels reconnaissent la différence entre le soleil et la déesse.

sarenrae avatar

Sarenrae est une déesse populaire, vénérée par des individus de tous horizons : des habituels fermiers et guérisseurs aux gouverneurs, aux geôliers honnêtes, en passant par les méchants repentis et à ceux qui souhaitent faire du monde un endroit meilleur. Les citadins qui ne portent aucun intérêt particulier au destin, à l'agriculture, à la magie ou à la philosophie ésotérique composent la majeure partie de ses fidèles, des gens ordinaires qui croient en un travail honnête, au soulagement de la souffrance et à l'idée que chaque jour apporte l'espoir et de nouvelles possibilités. Sa foi attire les individus aux cœurs aimants, mais uniquement ceux qui sont disposés à les endurcir lorsque la bonté devient une dangereuse faiblesse. Sarenrae exprime sa faveur par des visions de colombes, ou par la forme d'ankhs apparaissant à des endroits inattendus. D'autres signes exprimant sa bienveillance comprennent les rayons de soleil, de l'aube ou du crépuscule, persistant bien plus longtemps qu'ils ne le devraient, la découverte de pierres ou de gemmes jaunes, ou le soudain apaisement des maux et des douleurs. Son mécontentement s'exprime par des coups de soleil inexpliqués ou des périodes de cécité pouvant durer de quelques instants, pour des transgressions mineures, à la vie entière pour des péchés mortels. On lui connaît la capacité d'embrouiller la parole des menteurs invétérés et de ralentir la guérison des méchants et des impénitents. Les tournesols peuvent fleurir autour d'un fidèle pour lui exprimer sa satisfaction, de même qu'ils le peuvent hors de la bouche d'un ennemi mort.

Les atours formels des prêtres de Sarenrae comprennent une longue chasuble et une tunique décorées de rouge et de fil d'or qui représentent des images du soleil, et les prêtres officiants portent habituellement une couronne d'or dont le sommet est pourvu d'une décoration rouge-or, qui évoque une percée de rayons de soleil. Les cimeterres incrustés de faisceaux solaires en or ou de gemmes dorées sont les instruments cérémoniels les plus courants. Ce costume a changé au fil du temps et varie selon les régions : d'anciennes copies illustrées de son texte sacré montrent des prêtres portant des bonnets pointus, des manteaux cérémoniels à manches longues ouverts à l'avant par-dessus les vêtements normaux, et même des ailes ouvragées faites de bois et de plumes.

L'or rose (un mélange de cuivre et d'or) est très populaire parmi les fidèles, à cause de sa couleur qui leur rappelle la lumière de l'aube. Tous les objets religieux faits d'or peuvent en fait être constitués d'or rose. Les cérémonies de mariage, les dots et autres événements sanctifiés par l'église peuvent s'accompagner d'une ou plusieurs bagues d'or rose et, dans certaines cultures du désert, un homme n'est pas prêt à demander sa main à une femme tant qu'il n'a pas un anneau d'or rose à lui offrir.

Sarenrae est d'alignement Neutre Bon et ses attributions comprennent le soleil, la rédemption, l'honnêteté et la guérison. Son arme préférée est le cimeterre. Son symbole sacré est l'ankh, bien que des versions plus stylisées représentent un ankh ailé ou un personnage féminin pourvu d'ailes, les bras tendus, entouré d'un halo de flammes. Ses domaines sont le Feu, la Gloire, le Bien, la Guérison et le Soleil. La plupart de ses ecclésiastiques sont des prêtres, bien que de nombreux paladins et rôdeurs existent, ainsi qu'une poignée de bardes et de druides alignés sur le soleil. Ses titres incluent la Fleur de l'aube et la Lumière purificatrice. Pour ses ennemis, elle est la Guerrière du feu.

L'église dispose d'éléments passifs et actifs, et un prêtre de l'une ou l'autre des tendances parvient généralement à trouver des croyants du même bord dans n'importe quel temple. Les paladins de Sarenrae ont un penchant pour l'aventure, nombre d'entre eux partent en quête afin de faire pénitence pour des échecs passés ou ce qu'ils considèrent comme des erreurs. Les membres plus sereins du clergé s'occupent des malades et des blessés, bien que même eux soient prêts à brandir un cimeterre si le temple était attaqué par le Mal.

Les cérémonies religieuses dédiées à la Fleur de l'aube impliquent toujours le chant (voire l'ululation ou la glossolalie) et comprennent généralement des danses énergiques, les participants tournant sur eux-mêmes ou décrivant de grands cercles représentant la course du soleil dans le ciel. Les cymbales, les cloches et les tambours sont des instruments populaires, accentués par des claquements de mains.

L'église encourage beaucoup le mariage, et un mariage dans un temple est toujours suivi d'une fête. En raison de sa position quant au pardon et à la rédemption, le divorce n'est en aucun cas stigmatisé et la joie procurée à un individu par un deuxième ou troisième mariage est tout aussi grande que pour le premier. Les croyants réaffirment leurs vœux tous les dix ans, bien que cela n'implique pas une cérémonie élaborée avec des invités.

Au Katapesh et en Osirion, un soleil ardent s'abat sur les mortels et les terres environnantes, ainsi la limite entre la survie et la mort est bien plus ténue. Il n'est donc pas surprenant que même la bénéfique Sarenrae apparaisse comme une force plus inébranlable et dangereuse. Comme le disent les nomades tribaux : « il n'y a pas de deuxième chance dans le désert », et le culte de la Fleur de l'aube a pris cet adage à cœur dans ces contrées. Ces prêtres sévères n'offrent leur pitié à leurs adversaires qu'une seule et unique fois et, s'ils se voient opposer un refus, se comportent de manière impitoyable au combat, ignorant les propositions de négociation ou de capitulation, sans crainte de juger les adversaires Neutres comme s'il s'agissait de malandrins au cœur noir. Cette attitude sévère ne s'applique qu'aux ennemis de la foi et aux pécheurs - parmi leurs amis, leur famille et les autres membres respectables de la communauté, le peuple de la Fleur de l'aube du désert est aimable, généreux et indulgent. Dans l'ensemble, ce sous-groupe de la foi principale a tendance à être bien plus proche du Neutre vrai que du Neutre Bon, tout en ne laissant cependant jamais de place au véritable Mal.

Texte sacré[1]

Ce livre commun à toutes les églises de Sarenrae est La Naissance de la lumière et de la vérité. Ce texte est inhabituel en ce qu'il inclut des histoires datant d'avant l'époque où Sarenrae est devenue une véritable déesse, décrivant les créatures qu'elle a affrontées et y ajoutant une longue liste de noms des fiélons et des horreurs qu'elle a détruits, longtemps avant que les mortels apprennent l'écriture. Le reste du livre est plus pratique qu'historique, il explique notamment les croyances de l'église et offre des conseils sur la manière dont traiter le péché et la tentation. On peut y lire de nombreuses paraboles évoquant des créatures maléfiques qui voient la lumière de la Fleur de l'aube et se tournent ensuite vers des vies bonnes et productives. Le livre contient également des remèdes populaires simples pour les maladies et les blessures courantes, ainsi que des conseils utiles pour s'occuper des maux surnaturels ou des monstres maléfiques, comme le fait que les vampires soient vulnérables à l'ail.

La plupart des copies contiennent des pages supplémentaires afin que le propriétaire inscrive les histoires édifiantes dont il fait l'expérience ou dont il entend parler afin qu'il puisse les répéter à d'autres. Toute copie renfermant une anecdote de première main écrite par un prêtre ou un paladin de renom est donc particulièrement prisée, comme héritage de famille ou patrimoine d'église. Il est habituel, pour un héros de l'église qui accomplit une tâche importante pour un temple ou pour quelqu'un, d'écrire un bref compte rendu ou au moins de signer une copie locale de La Lumière et vérité (comme on le connaît communément) à titre de souvenir et d'acte historique.

Temples et chapelles[1]

Les temples sont des bâtiments à ciel ouvert (équipés de dépendances pourvues de plafonds) comprenant parfois de grands miroirs d'airain ou d'or, juchés en hauteur afin de réfléchir une plus grande quantité de lumière vers l'autel (toujours de manière à ne pas aveugler qui que ce soit, bien que les prêtres plus âgés tendent à développer un strabisme et des pattes d'oie du fait de la lumière vive). Les motifs solaires sont des décorations courantes, de même que les ailes blanches ou métalliques et les représentations de colombes. La plupart des temples disposent d'un cadran solaire et d'inscriptions repérant les solstices.

Les sanctuaires de Sarenrae sont entourés de tournesols ou d'autres plantes aux grands pétales dorés. Il peut s'agir de fleurs cultivées en jardin ou tout simplement de fleurs sauvages qui s'épanouissent grâce à la volonté de la déesse. Dans les communautés plus pauvres, les graines de tournesol sont mangées, soit entières, en tant que pâte nutritive, soit broyées et séchées afin de s'en servir de farine pour faire du pain. Le « pain de la Fleur de l'aube » consiste en de petits pains de farine de tournesol marqués d'un ankh au sommet et distribués aux indigents à proximité de l'église.

Sarenrae dispose de nombreuses chapelles, habituellement une unique borne de pierre marquée d'un ankh-soleil, bien que des trios de pierres dressées et gravées puissent indiquer les solstices d'été et d'hiver. Les chapelles peuvent comporter des niches pour les chandelles ou les petites prières manuscrites et les pèlerins en visite dispersent généralement des tournesols ou des graines à la base. Dans les terres plus chaudes, la pierre peut faire partie d'un petit refuge ou être en surplomb afin de créer un peu d'ombre pour le voyageur fatigué.

Le Rôle d'un Prêtre[1]

sarenrae pretre

Le clergé de Sarenrae est généralement pacifique, administrant son troupeau d'une main douce et par de sages paroles. Toutefois, cette bonté disparaît lorsque l'église est obligée de combattre un mal qui ne peut être sauvé, en particulier le culte de Rovagug. Dans ces moments-là, les prêtres de Sarenrae deviennent des derviches qui dansent parmi leurs ennemis et laissent leurs cimeterres donner la rédemption finale à leurs adversaires. Même les gens du commun les assistent dans leurs efforts, cependant leur contribution prend le plus souvent la forme de fournitures et de soutien moral : il est rare que ces derniers prennent les armes pour venir lutter contre le mal, bien que cela se soit parfois produit, lors de situations extrêmes.

Les prêtres sont responsables de la bénédiction des terres agricoles, de l'organisation des festivités de plantation et de moisson, des soins procurés aux malades et aux blessés, de la surveillance ou de la réhabilitation des criminels, ou tout simplement de prêcher la bonne parole par le biais de paraboles simples. Comme leur déesse, les prêtres de la Fleur de l'aube ont tendance à être chaleureux et compréhensifs, ce qui les rend naturellement adaptés à résoudre les conflits entre voisins ou membres d'une famille. L'escrime, en particulier avec le cimeterre, est considérée comme une forme d'art par ses fidèles. Les prêtres aux tendances martiales traquent le mal, dans l'espoir de lui apporter la rédemption ou de le détruire si cette dernière est impossible. Ils comprennent que les morts-vivants, les bêtes inintelligentes et les fiélons sont, par essence, au-delà de la rédemption et ne prennent pas la peine de gaspiller leur salive avec de telles créatures. L'église n'est pas opposée à l'emploi de sorts tels que mission et marque de la justice afin d'aider les insatisfaits à trouver le Bien. Les prêtres de Sarenrae ne semblent jamais souffrir de coups de soleil : ceux dont la peau est de teinte hâlée ou sombre se contentent de brunir un peu plus, tandis que la peau des prêtres au teint clair a tendance à s'éclaircir, comme blanchie par le soleil.

La plupart des prêtres qui ne partent pas à l'aventure vivent des donations offertes par leur congrégation, de même que ceux qui officient dans les temples. Les gens ou les nobles plus riches peuvent engager un prêtre comme guérisseur personnel afin de s'occuper d'un problème particulier ou s'attacher leurs services à plus long terme. De même, certains prêtres reçoivent une allocation de la part de la garde d'une cité ou de l'armée afin qu'ils prennent soin de leurs agents et de leurs soldats. Par tradition, ils ne refusent normalement pas leurs services à quiconque a besoin de soins, et ce même si la personne ne peut pas payer, mais ils sont prompts à évaluer qui a un besoin urgent de soins médicaux et qui récupérera naturellement, ce qui empêche la plupart des abus et leur permet de concentrer leur magie sur ceux pour qui cela est réellement nécessaire.

sarenrae paldin

L'église de la Fleur de l'aube est extrêmement souple et autorise à ses prêtres une grande mobilité entre les temples, un héritage de sa popularité précoce parmi les tribus nomades. Cette pratique aide à évacuer la pression provoquée par d'éventuelles querelles personnelles, un prêtre pouvant déménager vers un autre temple jusqu'à ce que les esprits s'apaisent. Les temples individuels sont un peu organisés comme une famille, avec des interactions parentales et fraternelles entre divers groupes. Le dirigeant d'un temple particulier s'appelle le Père-aube ou la Mère-aube, poste généralement occupé par un individu âgé et habile dans l'art de la guérison et de la diplomatie. On attend des membres du temple qu'ils suivent les décisions du dirigeant, bien qu'il ou elle encourage habituellement la participation des plus jeunes d'entre eux avant de prendre une décision.

Les prêtres de Sarenrae sont en règle générale compétents en Diplomatie et en Premiers secours. Nombre d'entre eux apprennent également quelques Connaissances (nature) ou une Profession (herboriste) afin de mieux comprendre les plantes médicinales. Ceux qui prennent l'habitude d'affronter régulièrement le mal apprennent Intimidation, car ils préfèrent voir un ennemi se rendre de lui-même plutôt qu'il soit obligé de le faire, contraint et forcé.

Un prêtre se réveille habituellement aux environs de l'aube et adresse une prière reconnaissante vers le levant. Un repas rapide suit (de préférence chaud), ainsi qu'une brève période de prière introspective (ne durant pas plus d'une heure), après quoi il s'en va vaquer à ses occupations. Il est de coutume de prononcer une prière rapide lorsque l'on quitte un bâtiment par la porte qui fait face au soleil, et une autre lorsque le soleil perce à travers les nuages (comme vous pourriez dire « à vos souhaits » à quelqu'un lorsqu'il éternue). Les prêtres font une pause de quelques minutes pour prier lorsque le soleil est à son zénith et peu de temps avant le crépuscule (ceux qui ne peuvent pas voir le soleil, comme ceux qui sont dans un donjon ou une caverne, évaluent le moment approprié pour prononcer ces prières).

Vieux mythes[1]

Les fidèles de Sarenrae consignent de nombreux mythes dans leurs livres sacrés, les deux qui suivent sont parmi les plus populaires.

Ténèbres et lumière. Lorsque les forces primordiales ont créé Golarion, Asmodéus a introduit dans le monde un mal insidieux sous couvert d'une obscurité perpétuelle. La doctrine de la foi de Sarenrae révèle que la Fleur de l'aube a apporté la lumière au monde et qu'avec elle est venue la vérité et l'honnêteté. Tous ceux qui s'étaient tournés vers le Mal dans les ténèbres virent leur méchanceté éclairée par la lumière de Sarenrae. Choqués par la laideur qu'ils découvrirent en eux-mêmes, ils demandèrent pardon et furent purgés du Mal par la déesse. L'église se sert de ce mythe pour expliquer sa politique de rédemption - elle existe pour chacun, à condition qu'il la demande avec un cœur ouvert. Remarquez que l'église croit que la rédemption divine pour les actes mauvais n'exclut pas le châtiment terrestre : un voleur qui demande pardon à l'église voit son âme s'élever, mais doit encore indemniser sa victime selon la loi locale.

Le châtiment de Ninshabur. La légende raconte que le puits de Gormuz fut, par le passé, la grande ville de Ninshabur. Elle fut longtemps une cité de perversité et de péché, et la prêtrise de Sarenrae tenta, à plusieurs reprises, de convaincre ses habitants d'abandonner leurs pratiques et de se tourner vers le pouvoir guérisseur de la lumière. Leurs efforts échouèrent maintes et maintes fois, et malgré les avertissements de Sarenrae, qui prirent notamment la forme d'un séisme et d'une nuit aussi illuminée que la journée, les habitants continuèrent à se réjouir de leurs mauvaises pratiques. Finalement, lorsque les disciples de la déesse découvrirent que des cultistes de Rovagug prêchaient ouvertement dans les rues, elle décida que la souillure était trop profonde et qu'ils devaient être détruits comme n'importe quel fiélon. Sarenrae frappa la terre d'un cimeterre de feu et créa une déchirure qui alla jusqu'au centre du monde, ainsi la ville chuta loin de la lumière que ses habitants avaient rejetée avec tant de ferveur.

Jours Fériés[1]

Sarenrae est la déesse tutélaire de l'été et le mois de Sarénith lui doit son nom. L'église reconnaît deuxjours fériés universellement partagés, bien que les temples régionaux puissent instaurer des jours fériés supplémentaires afin de célébrer des événements locaux, tels que l'apparition d'un saint. Les offices sont des événements joyeux impliquant chant, danse, cloches, cymbales et flûtes. Ils ont toujours lieu à l'extérieur et durant la journée.

Festival de Forgesoleil. Célébré au solstice d'été, ce jour férié honore la journée la plus longue de l'année comme le jour où Sarenrae accorde une attention supplémentaire aux mortels du monde terrestre. Les croyants dansent, se donnent des cadeaux simples et de petits feux d'artifice, vendent ou s'échangent les produits les plus fins de leur artisanat lors d'un rassemblement aux airs de marché. Feux d'artifice, banderoles de papier et cerfs-volants sont les amusements les plus populaires. De nombreuses fêtes comportent une reconstitution du combat entre Sarenrae et Rovagug, la déesse étant représentée par une jeune femme et le dieu maléfique par une effigie de tissu tendu sur un cadre pouvant dépasser 6 mètres de long et nécessiter quatre personnes ou plus pour être déplacée.

Lames brûlantes. Cet événement a lieu le 10e jour de Sarénith, bien qu'il s'agisse techniquement du point culminant d'une célébration durant tout l'été en l'honneur de la Fleur de l'aube. Le jour férié représente la lumière de Sarenrae et son pouvoir de guérison, physique et spirituel. Il est nommé d'après la danse de la lame brûlante, où les fidèles enduisent des armes cérémonielles de brai à la combustion lente et dansent avec les lames enflammées. La légende religieuse indique qu'en ce jour les lames des disciples fervents s'enflammeront du feu de Sarenrae si leur porteur est en danger de mort, et ce miracle s'est produit suffisamment souvent pour que les mauvaises gens évitent les fidèles pendant cette journée.

Aphorismes[1]

Les habitants du Katapesh et d'Osirion prêtent toujours serment sur le nom de Sarenrae afin de prouver leur honnêteté. Certaines expressions sont d'usage courant parmi les fidèles.

L’aube apporte une lumière nouvelle. Souvent employée à titre de litanie contre le mal et le désespoir, le véritable sens de cette expression est que chaque nouvelle journée implique de nouvelles possibilités, dont la promesse de Sarenrae que les choses s'amélioreront dans le futur, même s'il s'agit de l'au-delà (des rapports osiriens datant de la purge du culte de la Fleur de l'aube indiquent que plusieurs martyrs de la foi chantaient ceci tandis qu'ils étaient exécutés pour leurs croyances). Cette expression est également employée afin d'accueillir les bonnes choses de la vie, que ce soit bénir la naissance d'un enfant, une rentrée d'argent inattendue ou un délicieux repas.

Pour le soleil et la fureur. Ce combat en appelle à la lumière de Sarenrae et à sa juste colère devant le Mal impénitent. Les paladins aiment crier cela lorsqu'ils frappent et les prêtres lorsqu'ils invoquent le feu sacré. Cette expression est traditionnellement peinte ou gravée sur la pierre angulaire de chaque temple de Sarenrae.

Les Sarénites jurent couramment par Sarenrae pour promettre l'honnêteté, car on croit qu'elle maudit ceux qui mentent après l'avoir fait. Ils utilisent également ces aphorismes.[2]

L'aube apporte une nouvelle lumière : Cette phrase est souvent prononcée pour inviter les bénédictions sur un bon tournant dans la vie, qui peut être aussi important que la naissance d'un enfant, ou aussi petit qu'un repas particulièrement satisfaisant. En tant que litanie, elle rassure les fidèles sur le fait que chaque nouveau jour est une nouvelle chance pour Sarenrae de faire mieux, et une promesse que les circonstances s'amélioreront (peut-être seulement dans l'au-delà).

Pour le soleil et la fureur : La plupart des fidèles ne voient ce cri de guerre que peint ou gravé sur les pierres angulaires des temples sarénites, où il est censé effrayer le mal impénitent. Au combat, les Sarénites prononcent cette phrase pour invoquer son pouvoir contre le mal (en particulier les démons et les morts-vivants) et pour évoquer le feu sacré.[3]

Liste de convocation personnalisée[1]

Les prêtres de Sarenrae peuvent employer les sorts de convocation de monstres et de convocation d’alliés naturels pour invoquer les créatures suivantes, en plus des normales indiquées dans la description des sorts.

Convocation de monstres VI : Jann (génie) (NB)

Allié de convocation de monstres /d'alliés naturels VII: Djinn (génie) (NB)

Allié de convocation de monstres /d'alliés naturels VIII: Éfrit racheté (LB) *

  • Cette créature ne possède pas le pouvoir magique souhait.

Relations avec les autres religions[1]

La déesse accueille toutes les divinités non maléfiques et traite avec amabilité la plupart des mauvaises, dans l'espoir de les convaincre d'abandonner leurs pratiques déplorables. Tout comme chaque dieu aime Shélyn à sa manière, ils comprennent que Sarenrae désire honnêtement leur amitié, que ce sentiment soit réciproque ou non. Elle déteste Asmodéus avec passion, et bien qu'elle soit rarement évoquée, ils partagent une rivalité plus profonde que leur simple et continuel affrontement pour les âmes. De même, malgré son dégoût pour les fidèles morts-vivants d'Urgathoa et pour la maladie, la Fleur de l'aube tente de trouver un moyen « d'aider » l'autre déesse à recouvrer la santé, bien que la Princesse blafarde ne voie aucun intérêt à son aide. Rovagug est particulièrement détesté, car sa destruction irraisonnée s'oppose à sa nature généreuse et qu'elle se souvient toujours de la piqûre de ses attaques durant le combat livré il y a des millénaires et où elle l'a emprisonné. Elle s'entend très bien avec les seigneurs empyréens et leur accorde souvent son soutien (dans certaines contrées, ces êtres sont vénérés comme des saints de l'église de la Fleur de l'aube, bien que Sarenrae ne prétende aucunement à un tel pouvoir).

Prêtre PNJ de Sarenrae[1]

Si ses temples les plus importants se situent dans les terres du sud, la foi de Sarenrae est bienvenue dans tous les pays qui n'érigent pas le Mal comme dogme, et on rencontre ses disciples n'importe où. Dans les lieux où le Mal règne, ils voyagent incognito et aident les autres gens de bien à lutter contre l'oppression et la misère. Les descriptions suivantes sont celles de deux prêtres particuliers que les PJ pourraient rencontrer au cours de leurs voyages.

sarenrae fayar

Fayar Pied-agile (paladin humain 6, LB). Il s’imagine être un croisé derviche, car il a survécu à de nombreuses batailles contre les gnolls, les morts-vivants et même contre un chat infernal. Il se sert exclusivement de son sobriquet depuis qu’il a acquis une paire de bottes de sept lieues. Son patronyme réel est inconnu et il ne révèle que peu de choses sur son passé, ce qui conduit la plupart des gens à spéculer sur le fait qu’il expie une grande honte ou qu’il tente de laver son nom de famille. Fayar est rigoureux dans sa pratique des rituels religieux, priant à chaque lever de soleil pendant au moins une heure et jeûnant durant une journée s’il manque à son devoir. Sous les climats chauds, il porte des soieries blanches et amples par-dessus son armure (et les raccommode lui-même entre les combats). Un grand ankh ailé est marqué au fer sur son muscle pectoral gauche et plusieurs prières à Sarenrae sont tatouées en dessous, dans un kéléshite à l’écriture fluide.

Sahba al-Waaj (prêtresse humaine 9, NB). Née dans une famille de faible statut social, le père de Sahba prévoyait de la donner à un seigneur de guerre en tant qu’offrande de paix. Ne se réjouissant pas à l’idée d’une vie de fille de harem, elle pria Sarenrae et reçut une vision. Elle se vit en train de s’enfuir de la tente de son père pour rejoindre la sécurité d’un pèlerinage proche. Elle obéit, et les pèlerins l’accueillirent et la formèrent pour devenir prêtresse. Aujourd’hui, elle alterne ses rôles de guérisseuse et de rédemptrice, s’occupant des pauvres et des défavorisés pendant quelques jours, et partant en quête du mal et des oppresseurs le reste du temps. Elle éprouve un vif ressentiment envers les hommes belligérants ou manipulateurs et est connue pour leur chercher des noises afin de leur flanquer une bonne raclée. C’est une excellente cuisinière, mais elle ne cuisine que pour ses amis proches ou en réponse à un bel acte de charité ou de générosité duquel elle aurait été témoin. au moyen d'allié planaire ou de sorts similaires. Son ami et conseiller, le saint seigneur du soleil Thalachos (voir page 88), est son héraut et elle l'envoie sur Golarion afin d'aider sa cause lorsque le besoin s'en fait grandement sentir.

Brume-matinale. Les érudits religieux débattent de savoir si elle est une licorne céleste qui prend la forme d'une épée ou une épée disposant des pouvoirs d'une licorne céleste. Elle ressemble toujours à une belle épée ou à un beau cimeterre, incrustée d'or rose sur la lame et de deux gemmes grises dans le pommeau. Elle ne parle que rarement et préfère jouer un rôle passif en tant qu'arme dans les mains d'un héros.

Charlabu. Cet archon canin au pelage doré préfère prendre la forme d'un chien amical lorsqu'il interagit avec les mortels et il est connu pour se faire passer pour un chien ordinaire afin de s'occuper des personnes ayant besoin d'aide (bien que son alignement réduise son stratagème à néant pour ceux qui sont capables de détecter ce genre de choses).

Références

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 et 1,10 L'héritage du feu #2
  2. Pathfinder - La Mer Interieur
  3. Pathfinder 2 - Lost Omens - Gods Magic, 2nd edition by Paizo