Terres Cendres

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Terres Cendres
Terres Cendres
Les Terres Cendres offrent un paysage désolé engendrant sécheresse,famine et mort. Ses plateaux accidentes sont aussi chauds qu'un feu de forge et aussi arides a que le désert. Il en émane des vagues de chaleur miroitante si tangibles qu'il leur faut peine quelques heures pour dérober la précieuse humidité des corps. Les rares bêtes qui ont e1u domicile ici sont fourbes et violentes et les quelques plantes qui se fiaient un chemin a travers la croute de terre parcheminée sont aussi nourrissantes que des rochers. Les Terres Cendres sont ce qui se rapproche le plus des Enfers sur Golarion. Gozreh étouffe de chaleur dans cet endroit dessèche et il y déchaine sou vent sa fureur en purgeant ces terres d 'un feu purificateur.
- Préface des Expeditions dans les Terres Cendres [1]

Les Terres Cendres sonl, de loin, la région la plus inhospitalière de Varisie et la majorité des écrits concernant cet­te contrée certifient qu'elle n'a aucun intérêt, qu'elle est tout juste bonne a héberger ces fous de barbares shoantis que l'immigration chelaxienne a fini par repousser la au cours des siècles. Mais ces avis sont bien superficiels et les Terres Cendres abritent une quantité surprenante de for mes de vie ainsi qu'une grande diversité géologique. Voici t1n examen écologique approfondi de ces terres amères et parcheminées, un synopsis de leur violente naissance, t1n aperçu de leur environnement impitoyable, t1ne étude de leurs ressources naturelles instables et de leur climat aléatoire et, enfin, un aperçu fascinant de leur flore et de leur faune inhabituelle, aussi impitoyable que les terres fumantes oi'.1 elles vivent. [1]

L'HIST0IRE DES TERRES CENDRES

Quand on se lient clans les Terres Cendres et que l'on contemple ces sols crachant de temps a autre des rideaux de flammes devant lesquelles les animaux s'enfuient, pris de panique, il est difficile d'imaginer qu'elles puissent avoir été autre chose que des étendues désolées. Mais ce paysage in­hospitalier ne fut pas toujours ainsi. Aux premiers ages de l'histoire de Golarion, les Terres Cendres étaient un récif corallien qui reposait sous une mer primitive.

Et en ces temps anciens, les entrailles de la terre remuaient et deux plaques tectoniques entrèrent en collision. L'impact de cette convergence fut si grand que les roches de la lithos­phere se comprimèrent, au point que la plaque Océanique basculât sous la plaque continentale pour soulager la pres­sion. Cette subduction donna naissance a une faille inverse qui fit remonter une vaste section du plancher océanique ... une section que l'on appellera plus tard le plateau de Storval. Alors que les eaux de cette mer condamnée s’écoulaient au loin et que la terre apercevait les rayons du soleil pour la première fois, le magma jaillit en surface et forma un arc de cônes de cendres parallèle aux rives de l’océan arcadien.

Aujourd’hui, le sol est tapisse de scories crachées par ces cô­nes et, quand les conditions environnementales sont favorables, des tempêtes de braises (d’épais blizzards de cendres et de braises) ravagent le sud du plateau.

Ce récif préhistorique devait donner naissance à d'impor­tants dépôts de tourbe organique qui s’enfoncèrent clans le sol. Des couches de sédiments recouvrirent ce cimetière vi­vant et la chaleur et la compression qui s'ensuivirent en drai­nèrent toute l’humidité. Ce combustible fossile fut enterre si profondément qu'il finit par atteindre un point de rupture OU la pression et la température extrême déclenchèrent une réaction qui le transforma en gaz. Une importante couche de roche retint ces gaz prisonniers pendant une éternité mais quand le l3akrakhan sombra sous les eaux, la roche se fendit et le gaz piège depuis des siècles put soudain sortir a l'air libre. Cela amena ces terres, déjà enclines aux incendies, abriter encore plus vile et plus fort.

L'histoire des Terres Cendres est faite de violents soulèvements. Aujourd’hui, elles sont encore en pleine transformation. Apparemment, aujourd'hui encore, le pla­teau de Storval se soulève et les entrailles de Golarion le poussent toujours plus haut.

Le vent est de loin la caractéristique la plus exaspérante de ces terres arides: wi 11e11t incessant qui ne faiblie jamais. Dire qu'il sema le chaos dans f1otre matériel de recherche serait un doux euphémisme. Hier encore, nous avons perdu 1111 mois de notes neoloniques. Si le 11e11t ltait constant, ii 11c serait pas si.9e11ant, mais ii passe continuel­lement cl'1111e serie de 11ioleutes rnfales 11 quelques secondes de ca/me plat. C'est 11 vous rend re Jou. La cendre et la poussiere se nlisse11t partout: rlans /es sacs a dos, les ca11ti11cs, /es bottes, /es yeux, /es 11a­ri11es ... 110111mez quelque cliose et le sable se nlissern dedans ...
-Les Expéditions des Terres Cendres,Chapitre 2: Le Ve11t ci11.9la11t [1]

LA GEOGRAPHlE DES TERRES CENDRES

Les Terres Cendres occupent le sud du plateau de Storval. Elles sonl bordees au nord par le Kazaroo et les montagnes Kodar, a l'ouest par l'abysse de Storval et les monts de la Wiverne, a )'est par les monts de l'Esprit et au sud par les falaises de Storval. Le I<azaron descend des Kadar et suit le bord sud-est du plateau. II serpente au pied des contreforts rocheux et des collines herbeuses et se jettc dans l'abysse de Storval. Le Yondabakari coule du haut des monts de l'Esprit et traverse resolument les Terres Cendres, offrant ainsi a la terre juste assez d'eau pour qu'elle ne se transforme pas en desert.

Les Mauvaises terres présentent un terrain rocailleux et inhospitalier qui resulte des longues périodes de sécheresse et d’érosion. Elles forment la majorité des Terres Cendres, en particulier prés des montagnes et à l'est du Yondabakari. Le paysage déborde d’étranges formations rocheuses, de c;:inions, de goulets et de pitons séparés par des allees si­nueuses et de larges failles. De profondes gorges forment des tunnels naturels ou le vent s'engouffre et on peut l'enten­dre hurler a des kilométres. Nombre de formations rocheuses possèdent plusieurs niveaux degrés et de roche cendrée qui créent un contraste entre leurs couches rouges et noires. Partout, on remarque le travail du ven. Les roe hes sont lisses et arrondies et ressemblent aux dunes de sable du désert. De larges elendues de pierres s’étendent a perte de vue mais cer­taines régions possèdent aussi un peu de terre arable et deli- 111011. De rares buissons rabougris poussent en petites touffes dans toutes les mauvaises terres mais les plantes succulentes les surpassent largement en nombre.

Juste au nord des falaises de Storval, on trouve les etendues de racine de galt, une zone recouverte de buissons de raci­nes de gait rouges qui poussent sur les depots d'argile rouge. Les cônes de cendres trapus et menai;ants qui produisent la cendre volcanique omniprésente t;ipissant le sol se trouvent aussi clans cette région. Les vents violents compliquent les déplacements clans cette zone et les cendres volantes creent une brume grise impénétrable et parfois même un tour­billon de cendres.

Au nord des Terres Cendres, les eaux du Kazaron impre­gnent la terre de nutriments solubles et produisent un sol propice aux paturages. II n'y a pas d'arbres pour cacher la lumiere du soleil et le sol deborde done de vie. La grande majorite des plantes du nord prenncnt la forme de buissons ou d'herbes.[1]

La Géologie Des Terres Cendres

En raison de l'importante activité géologique de la croûte terrestre, il existe toutes sortes de roches et de minéraux dans les Terres Cendres. Les pierres carbonisées rouge sang, composées de granite noir moucheté de gemmes de potasse et de minerai lame sont très prisées des Shoantis. Les roches qui se forment dans le minerai de cuivre, comme l'azurile et la malachite, servent de pigments une fois broyées. La roche cendrée est similaire au grès. Elle se forme quand des cou­ches de particules de basalte s'accumulent tors de la sédimentation, et, sous la pression, elle donne des falaises noires, des pitons rocheux et d'autres formations uniques.

Les Terres Cendres sont pleines de fer et de cuivre, en particulier au pied des monts de l'Esprit ou le minerai de cuivre s'entasse sur les rives du Yondabakari. De nombreuses veines de cristal contiennent aussi de l’électrum en plus d'autres métaux comme le cuivre, l'or et le zinc ... ce qui fait tout l’attrait de la région pour les nains de Janderhoff.

Pendant la convergence des plaques tectoniques, des eclats de diamant se detacherent des veines souterraines et remontèrent a la surface. Us altendent a présent seul les cônes de cendres et ceux qui acceptent de travailler clans une zone a l’activité géologique si violente n'auront aucun mal 11 les ex­traire. Des dépôts de charbon reposent juste sous la surface, au pied des chaînes de montagnes qui bordent les Terres Cendres. Certains dépôts situes prés des monts de la Wiverne brulent depuis des dizaines d’années tant leurs réserves de charbon sont importantes.[1]

Les cônes de cendres

Les Terres Cendres sont constellées de cônes de cendres, de petits monticules de roche volcanique qui s'accumulent autour des cheminées volcaniques. Les plus grands laissent filtrer des gaz et peuvent exploser violemment, libérant des flots de lave. Ces éruptions de magma s'accompagnent d'une certaine activité sismique et ces petits volcans dégagent d'incroyables quantiles de cendres par leurs flancs et leur cratère.

La majorité des matériaux qui jaillissent des cônes sont de minuscules particules de cendres mais elles figurent en telle quantile qu'elles envahissent La totalité des Terres Cendres. De temps a autre, du magma jaillit aussi de ces petits vol­cans (voir le Guide du Maitre page 304 pour les effets de la lave). II arrive que des couches de verre volcanique noir se forment après une éruption. Les Shoantis s'en servent sou­vent pour fabriquer des couteaux encore plus tranchants que les meilleures lames d'acier.

Les larmes de S11re11rnc (FP 5).Les plus grands cônes de cen­clres produisent parfois des débris appeles les larmes de Sarenrae. Ce sont des globes de basalte en fusion a moitie refroidi de la taille d'une rondache qui sont éjectes avec une force prodigieuse et peuvent atterrir très loin. Ces roches re­froidissent pendant leur vol et se solidifient en prenant une for me allongée, assez aérodynamique pour leur permettre de parcourir un kilomètre et demi. Quand la larme de Sarenrae atterril, elle explose généralement et inflige 3d6 points de dégâts perforants et 3d6 points de dégâts de feu a toute per­sonne qui se trouve clans les quatre mètres cinquante de son point d'impact Uet de Réflexes DD 20 pour déduire les dégâts de moitie).

Les alentours des cônes de cendres sont jonches de ces poudrières naturelles, et si on les endommage ou les déplace, elles peuvent encore exploser (solidité 7, 1 point de vie). Elles envoient alors des éclats clans toutes les directions, comme leurs équivalents aériens. On dit qu'il existe des larmes de Sarenrae aussi grandes que des chariots, et d'une capacité destructrice proportionnelle mais, heureusement, cites sont très rares.

Les tresses de Sammie (FP 4). Pendant les périodes de grand vent, de longs filaments de verre se forment au niveau des fontaines de magma, quand le vent emporte la lave qui refroidit, et déchirent alors tout ce qui se trouve sur son passage. Ces filaments de verre, que les Shoantis appellent des tresses de Sarenrae, ressemblent beaucoup a des cheveux ou a de la paille et jonchent le sol a des kilomètres des cônes de cendres, en formant des tas emmêles. Lars des quelques tempêtes de vent des Terres Cendres, les tresses de Sarenrae s'envolent et lacèrent tout ce qui se lrom·c dans les environs. Toute personne se trouvant a mains de cinq cents mètres d'un cône de cendres pendant une tempête subit non seulement les effets des vents violents (voir le Cc/M page 95) mais aussi zd6 points de dégâts perforants par round.[1]

Les tempêtes de braises

Au plus chaud de l'ete, quand le vent est particulierement sec, il arrive qu'une tempête de braises se forme suite a un vaste incendie. La chaleur generee est telle que l’oxygène en­vironnant brûle immédiatement et crée des courants diriges vers le centre du brasier. Quand ce phénomène se déclenche, un cycle constant d’oxygène, de cendres et de braises alimen­te le feu et augmente sa chaleur, lui permettant ainsi de se renouveler de lui-même. Les vents produits par ce genre de phénomènes peuvent alteindre la force d'un ouragan et per­mettent a la tempête de braises d'atteindre des proportions gigantesques. Si la tempête est poussée par un vent favorable, elle peut franchir des centaines de kilomètres et, de loin, elle ressemble a un blizzard noir parcouru de flammes.

Les tempêtes de braises sont des zones massives de per­turbations meteorologiques mortelles qui se deplacent et peuvent occuper des kilomètres. Les tempêtes se divisent en deux parties: la frange Uusqu'a trois cents mètres vers l’intérieur de la tempête) et le cceur (la zone qui se situe a plus de trois cents mètres des frontières de la tempête). Dans la frange, les creatures sont victimes de vents forts (voir page 95 du GclM) et reçoivent un malus de -10 aux tests de Détection, de Fouille et de Perception auditive ainsi qu'aux attaques a distance a plus de trois mètres, et elles sont camouflées.

Au coeur de la tempête, le vent souffle intensément. Les cen­dres et les graviers qui volent clans les airs reproduisent les effets d'une tempête de sable mais laissent seulement une cou­che d'1d4x30 centimètres de poussière et de cendres derrière eux (voir le GdM page 94). De plus, quand un personnage reçoit des dégâts non-letaux a cause d'une tempête de braises, il subit aussi un point de <legals de feu a cause des braises et des cen­dres brillantes. Une tempête de braise est une rencontre FP 4.

Notis nvons utilise une prefondefaille decouverte dnns lnjoumee pour faire quelques experiences. Si Oil In rennrde sous 1111 certain m1.9le, Oil remnrque que des vnpeurs quasi-invisibles en emm1ent. Apres avoir lo,1ntemps de'bnttu de la meilleure chose o faire, nous sommes lombes d'accord pour y mettre le feu ... apres coup, ii s'est <1vere <111e ce choix n'etait pns des plus juclicieux. même noire 3uicle .fi,1 choq11e qualld le nnz s'e,iflamma, provoquallt mi «pop» bnryant S11ivi cl'une jlamme d'1111 bleu intense. Toutes nos tentatives pour eteindre celte jlamme .fi,­rent vai11es. Minch essaya de trouver 1111 terme approprie pour ce phe­nomene. Le« biichcr des dieux », le« geyser cl'amadou » et /<1 « torche ceru/cenne » (<111cj'aimais tout particulierement) ne renco11trere,1t que des rires de clerisio11 et la majorite d'entre IJOIIS les refi1sere11t. Par ma11- q11e de terme plus approprie, IIOUS aVOPlS done cJecide d'appe/er cette jlamme ble11e le «feu de la roche » pour la suite de 110s recherches.
- Les Expéditions des Terres Cendres, chapitre 3 : Et les champs bruleront

les incendies naturels et leur permettent de brûler même si la végétation est rare. Le méthane peut sortir d'une cheminée isolée ou se dégager d'un champ entier, sur plusieurs dizai­nes de mètres de diamètre.

Certains des plus grands geysers ont déjà épuisé leur stock de méthane et forment à présent de vastes cavernes qui cou­rent sous terre. On ne sait pas quelles créatures habitent dans ces profondeurs boueuses mais les veines de diamant brut et les lacs souterrains de pet rôle attirent les prospecteurs du monde entier. Il est pourtant très dangereux d'exploiter ces réserves, car taus les passages souterrains sont relies entre eux et forment un vaste réseau de tunnels, de tubes, de reversoirs d'huile et de poches de gaz qui occupent tout le pla­teau continental. Si l'on venait a déclencher une réaction de combustion en chaîne, il est peu probable que quiconque y survive.

Le feu de la roche (FP 6). Quand les rares orages estivaux traversent les zones centrales des Terres Cendres, les éclairs peuvent frapper un champ de gaz et l'enflammer. Ils produi­sent alors ce que l'on appelle le feu de la roche: de larges vagues de flammes bleues qui engloutissent le champ de gaz en un clin d'oeil. Toutes les créatures qui se trouvent dans un champ de gaz quand il prend feu (a cause des éclairs ou d'une flamme a nu) subissent 8d6 points de dégâts de réussir jet de Reflexes DD 25 pour réduire de moitie).

LE CLIMAT DES TERRES CENRES

Le climat des Terres Cendres est chaud et sec , et la région ne connait ni l’humidité ni les précipitations. Bien qu cet environnement permettre de les qualifier de désert, les Terres Cendres possèdent peu de caractéristiques associées a ce type de région. Cela étant l'air étouffant du plateau en fait l'un des endroit les plus secs de Golarion.

Les Terre Cendres brillent en été et gèlent en hiver mai le manque de précipitation (parfois moins de vingt centimètres de pluie par an) fait qu'on n'y trouve jamais de neige. Toute étude sérieuse de ce plateau finit par conclure que le climat est imprévisible et que la seule constante s'avère être la sécheresse due aux barrière climatiques. Le Terres Cendres sont bordée par des montagnes sur trois côtés et seul le vent de la mousson qui vient du sud leur apporte de l'eau. La végétation est donc sèche et fragile ... un excellant amadou pour les incendies.

Ce matin nous sommes relayés pour compter les éclaires 11111/s nous 1111011s per//11 leur compte <w bo11I rl'11ne ci11<prn11-l11i11r. II yen <1 lrop pour qu'ou puissc It dinoml;rer 1111cc rxac­lilu//c. JI sr@I de dire que lcs ldnirs d'1111 OrlllJC s comJ,tcnf J111r ce11/a/11es. lit 11111/grl toute celte 11cfi11ife, 011 dirrril qu'il 11e pleut j11111ais iri. Nous aperccuon It 1111ie 11oires qui se ra em­blwl dnns le 111011/lllJIIC et /iroduisrnl cc Jan/11 tiques lclnirs.

Po11rla111, lu 1111111.1es 11e embleul ja11111i 'aue11l11rer da11 /cs Terre wdres.

- Le Expediliou des Terres Cendres, Chapitre 4 : l.a Colcre de Cozrch[1]

L'ECOLOGlE DES TERRES CENDRES

Terres Cendres
Terres Cendres

Le 11'1'1'CS Cendres contiennent des centaines d’espèces différente d'animaux et d'insecte qui appartiennent a la classification traditionnel , . insi que den mbrcu realur s que I' n ne Lrouve nulle part ailleur en Varisie. a rudesse de l'environnement a définitivement imprime a marque ur le organismes qui vivent ici et le plantes omm les animaux se sont adapte a la chaleur et. la sécheresse de façon unique (et parfois déroutante). [1]

La Flore

La Flore local doit recouvrir à des methodes exception 'lies pour accueillir la moindre parcelle d’humidité et survivre aux nombreux incendies. Les plantes e dhri ent done co trois groupes: celles qui stock nt l'eau, celles qui supportent la sécheresse et celles qui se sont adapte au feu.

Les plantes qui stock ni l'eau ont de végétaux uceul nls capable d'emmagasiner de grandes quantités d'eau pendant les périodes de pluie a 111 de surre aux période des he­resse. Elles recollent l'humidité grâce à leurs mines peu profondes et stockent l'eau dans des membranes composées de tissus extensibles qui enflent considérablement une fois pleins. Comme les plantes grasses sont la cible des animaux assoiffes, elles ont développe divers systèmes de défense (comme des épines empoisonnées) afin de tenir les voleurs d'eau a distance. Ce groupe de végétaux se compose princi­palement de cactus bien que certains arbres et buissons puis­sent aussi stocker de l'eau.

Les plantes qui tolèrent la sécheresse ont appris a utiliser l'eau quand elles en ont a disposition et a entrer en hiberna­tion pendant les périodes de sécheresse. Leurs graines sont enduites d'une couche de résine qui disparaît avec la pluie, afin que la germination se produise uniquement en présence d'eau. Pour supporter le manque d'eau, ces plantes ont généralement de toutes petites feuilles qui nécessitent peu d’humidité et qui tombent en période de sécheresse. Les plantes tolérantes a la chaleur incluent les buissons, les broussailles et les herbes.

Les plantes adaptées au feu ont évolue afin de survivre aux incendies de diverses manières. La majorité d'entre elles possèdent des bourgeons et des branches au niveau des racines et ces appendices éclosent juste a prés qu'un incendie a brûle les feuilles de la plante. Certaines plantes exotiques possèdent une caractéristique appelée la germination par le feu : les graines restent en dormance jusqu’à ce que la chaleur dégagée par un incendie provoque l'ouverture des cosses, ce qui permet aux graines de se développer dans uJ1e zone ou toute compétition végétale est réduite a l’état de cendres fertiles. Les plantes les plus impitoyables encouragent même la for­mation d'incendies en exsudant une huile inflammable au niveau de leurs feuilles. Les plantes adaptées au feu recou­vrent une large partie de la flore des zones les plus chaudes et des régions sujettes aux incendies.

L'arbre-fiole. Au premier abord, les arbres-fioles semblent morts. Mais en y regardant de plus prés, il s'agit simplement d'un ingénieux camouflage: nombre de créatures passent devant ces réserves d'eau en croyant qu'il s'agit juste d'un vieux tronc mort. L'arbre-fiole tire son 110111 de la forme de son tronc: ]es réserves d'eau stockées a la base de l'arbre lui donnent la forme d'une fiole.

Les broussailles. Ces petites touffes de végétation poussent clans toutes les Terres Cendres. Bien que le terme << brous­sailles » renvoie priJ1cipalcment a des herbes séchés, dans les Terres Cendres, il désigne aussi les arbres et les buissons.

Le lotra. Ces petits arbres ont développé une écorce en­duite d'une huile qui résiste au feu. Les arbres les plus jeunes brulent comme des torches mais les arbres massifs survivent aux incendies et en ressortent a peine roussis.

Pavot ambre. Les graines du pavot ambre sont recouvertes d'une substance cireuse qui réagit lors de la combustion et les graines germent donc uniquement une fois un incendie passe. Les graines peuvent rester enfouies clans le sol pen­dant des années en attendant le prochain incendie.

Les racines de galt. Ce petit buisson pousse clans l'argile rouge et, pendant la sécheresse, il l?erd souvent ses feuilles écarlates pour supporter le manque d'eau. Les racines de galt contiennent un puissant narcotique et on les utilise aussi bien a des fins médicinales que récréatives. Les Shoantis mélangent ses feuilles séchées a la cendre de bois pour fabriquer la feuille barbare, qui renforce leur férocité au combat.

Le tonneau de basilique. Ce cactus moucheté de violet est constitue d'un tonneau de deux mètres cinquante, capable de contenir deux to1111es d'eau, en guise de tronc. Les im­menses réserves d'eau contenues dans ce cactus en font une cible de prédilection, et il a donc développe des cosses rouge vif très sensibles sur toute son écorce. Quand on dérange les cosses, elles dégagent tm nuage de gouttelettes paralysantes dans une zone de trois mètres autour de la plante. Certains prédateurs ont appris a faire la tournée des tonneaux dans l'espoir de se nourrir des créatures paralysées paT ce dange­reux cactus. Les Shoantis les plus ha biles récoltent parfois les cosses pour en faire des potions.

Dépourvus de feuilles et noircis par le passage des flammes, les arbres-fioles offrent l'un des spectacles les plus sinistres des Terres Cendres. Au crep11scrrle, alors que nous étions assis en silence, /curs formes bo11rsoriflces et difformes nous encerclaient, ill11minces par la /11miere ornn.9e de /'horizon. Ils formaient alors rm inquielant paysage fail cle misérables coq11illes mbo119ries <Jui te11daie11I leurs br,mdres vers les cie11x. Nous ,wrions evite ces arbres sans /'aide de noire .911ide shoa,1ti, torU011rs aussi plein de resso11rces. A noire 9m11d eto1111eme,11, ii sortit rm robinel, l'e,ifonra <t la base de /'1111 de ces troncs calcines et entrepril de remplir vi119t de nos bidons.
- Les Expéditions clesTerres Cendres, Chapitre 5: Desjleurs dans 11ne terre de ce11dres [1]

La faune

Nombre de créatures des Terres Cendres durent s'adapter pour survivre. Les mammifères ont des cils plus longs que la normale et sont capables de fermer leurs naseaux, deux caractéristiques qui leur permettent d’empêcher la poussière de pénétrer clans leur corps. Les prédateurs attendent en embuscade dans une zone brulée,jusqu’à ce que l’incendie pousse les proies en fuite vers leur gueule grande ouverte.

Les animaux diurnes deviennent nocturnes dans les Terres Cendres, afin d’échapper aux vents et a la chaleur torride. Les Terres Cendres sont toutes entières tournées vers la survie et eel elal d'esprit se reflète dans loute la région, des énormes rukhs des tempêtes aux minuscules rats des broussailles.

Pendant des a1111les, nous autres érudits avo11s suppose que les crus­tadsfossiles des Terres Cendres 11'etaient que les restes deniJJantes­ques era bes pdhistoriques. Mais nlors que je suis nssis la, ti l'ombre de l'1me de ces betes colossales 11 demi-e11terrees,je crai11s de ne plus etre e11 mesure d'affirmer <Jt1'il s'anit d'1me cdature m11ri11e. Minc/1 Jill le premier i\ nous le faire remnrquer, mnis 011 dirail plutot 1111 i11secte lJeant. Mais si 11011s elisions que ces restes so11t e1t réalité l'exosquelette fossilisé de quelque insectenea11t dispam depuis longtemps, 11011s de11ienclrio11s la risée de tous.
- Les Explditio11s des Terres Ce11dres, Chapitre 6: Les Ombres du passe

L'akyrak. Ces grands prédateurs arachnides possedent des aptitudes de camouflage remarquables: leur corps transluci­de et tremblotant se fond si bien dans les brumes de chaleur qu'ils sont presque invisibles a l'oeil nu. Ces créatures, plus proches du scorpion que de l’araignée, chassent un gibier de grande taille.

Les ankhegs. Ces animaux fouisseurs prospèrent dans les Terres Cendres .. La plupart des terriers d'ankhegs se trouvent clans des zones sujettes aux incendies et ces insectes surdi­mensionnes et bien nourris sont particulièrement doués pour jaillir de la sécurité de leur terrier et attraper une proie en pleine course, alors qu'elle fuit devant un incendie.

Les aurocchs. Ces animaux vivent en troupeaux et peuvent peser jusqu’à mi lie deux cents kilos pour deux mètres au garrot. Les cornes des femelles sont plus petites que celles des mâles qui peuvent atteindre quatre-vingts centimètres de long. Ces cornes possèdent des arêtes a la base et a l'extré­mité, et les aurochs les frottent contre les rochers jusqu’à ce qu'elles soient aussi tranchantes que des rasoirs.

Quand les aurochs se déplacent, les femelles, les veaux et les jeunes mâles voyagent au centre du troupeau tandis que les taureaux patrouillent en périphérie. Pendant la saison des amours, les mâles s'affrontent pour les femelles en chaleur. Us baissent la tête et agitent leurs cornes tout en prenant la mesure de leur adversaire. Les combats sont faits de chocs frontaux et de coups de cornes vicieux et se terminent par­fois par un mort.

Les basiliques. Ces reptiles se rassemblent en grand nom­bre dans les tunnels de l'est des mauvaises terres. ils se nour­rissent presque exclusivement de roche cendrée et de minéraux et restent entre em,, a moins qu'on ne les dérangé ... ce qui arrive rarement.

Les bulettes. Les bulettes vivent dans les zones dépourvues de formations rocheuses naturelles, dies aiment les collines et creusent des tunnels clans le sol meuble. Ces créatures fouis­seuses sentent les plus infimes vibrations du sol et jaillissent de terre sans le moindre avertissement. Les voyageurs qui désirent éviter leur territoire doivent rester a l'affi1t de leurs antres temporaires faciles a identifier. On les appelle des congères.

Le crotale a dos rouge. Les dos rouges sont actifs le ma­tin, quand la température est au plus bas, et ils passent la majorité de la journée sous terre, clans leur terrier ou sous un épais buisson. En hiver, quand le climat est plus doux, ils chassent même en journée.

Les ko-minkas. Ces chiens esquiveurs sillonnent la pe­ripherie des Mauvaises terres en vasles meutes. Les :mires créatures qui vivcnt sur leur domaine ont appris a reconnai­tre la signification de leurs aboiements: des avertissements aux prédateurs ou encore un signe de mauvais temps a venir. Cette symbiose sert aussi aux ko-minkas car ils ont compris que la force du nombre est synonyme de survie. Pendant la journée, ils cherchent des insectes et des lézards et utilisent leurs grandes orcilles pour repérer les vibrations souterrai­nes et autres mouvements.

Le mille-pattes des boyaux. Ces étranges créatures utilisent l'argile rouge si commune clans leur environnement pour construire des boyaux qui dépassent tout juste du sol et ser­vent d’entrée dans leurs tunnels souterrains. Les boyaux des mille-pattes sont souvent relies entre eux. Ils possedent un diamètre et une hauteur variable et quand le vent souffle sur leurs sommets déchiquetés, il produit un hurlement funèbre et discordant que l'on entend à des kilomètres. Cette cacophonie a deux rôles: elle repousse les prédateurs et attire les punaises scintillantes qui forment le plus gros du régime alimentaire du mille-pattes. La moindre variation dans les vibra­tions produites par les tubes avertit les mille-pattes qu'une proie potentielle se trouve a proximité.

Les punaises scintillantes. Une punaise scintillante est une espèce de punaise de feu ordinaire mais elle a développe des glandes réceptrices qui détectent les radiations infrarou­ges émises par de larges feux. Leur migration reproductrice annuelle se déroule au cour de l’été, quand les risques d'in­cendies sont au maximum. Quand les punaises détectent une source de chaleur adéquate, elles se reproduisent frénétiquement, au beau milieu des flammes. Les femelles pon­dent ensuite leurs oeufs dans le bois mort des arbres brûles avant de continuer leur route. Étant donne que la majorité des prédateurs des punaises fuient les incendies, les oeufs sont ainsi protèges et la population de punaises scintillantes est très élevée.

Les rats des buissons. Ces rats vivent dans n'importe quel terrain recouvert de buissons. Ils creusent de vastes terriers juste sous la surface et se rassemblent en grandes colonies pour se protéger mutuellement. Les rats des buissons sont une constante des Terres Cendres et Us offrent des réserves de nourriture stables a nombre de prédateurs.

Les rôdeurs des fa1aises cornus. Les écailles des geckos géants des Terres Cendres, appelés rôdeurs des falaises cor­nus, présentent des cavités et des canaux qui mènent direc­tement dans la gueule de la bête. En passant a travers une végétation qui condense l’humidité, ces lézards parviennent a recueillir suffisamment d'eau pour s'hydrater. La plupart de ces animaux vivent dans des failles ou sur des pitons rocheux et emportent les proies qui passent sur le sol rocheux en contrebas. De rares rôdeurs des falaises aux écailles noires vivent en harmonie avec les basi1iques dans les tunnels creu­ses par le vent et se fondent a merveille avec la roche: basalti­que de eel endroit. Les basiliques les ignorent car les geckos débarrassent les tunnels des insectes, des petits mammileres et des autres nuisibles.

Les rukhs des tempêtes. Ces oiseaux de proie envahirent les basses terres depuis leurs nids clans les hauteurs des monts de la Wyrm, et depuis ils occupent le sommet de la cha1ne alimentaire. Les rukhs des tempêtes ont un corps compact et un cou tres court mais extrêmement puissant. Leurs courtes pattes et leurs longues serres acérées leur per­mettent d'attraper des créatures de taille substantielle. Les rukhs des tempêtes adultes chassent les troupeaux d'aurochs et provoquent panique et débandade chez ces herbivores.

Les scorpions des braises. L’exosquelette d'un scorpion des braises se compose de plusieurs couches: un épiderme mou, deux couches chitineuses (une flexible et une rigide} et une couche externe rigide enduite d'une substance cireuse. .Bien que leur méthode de chasse a l'affut ait fait ses 1,reu1•es, ils chassent aussi a découvert. Les scorpions des braises ont l'habitude terrifiante de sucer les nutriments et la moelle de leurs victimes et de ne laisser que des os creux et une peau viride de ses organes internes. Ce sont d'excellents charognards en plus d’être des prédateurs impitoyables.

Les serpents des braises. Ce serpent aux dessins rouges est l'un des plus dangereux de Varisie et il a bien peu a crain­dre de la part des autres prédateurs. Quand il chasse, il passe des heures enfoui dans la vase et laisse dépasser le bout de sa queue pour attirer ses proies. Contrairement aux autres serpents il ne s'enfuit pas si une créature plus grande que lu.i s'approche.

Les tigres des broussailles. Ces puissantes hyènes ont une tète et un cou surdimensionnes et un arrière-train sous-développé, ce qui leur donne une ligne dorsale courbe. Leurs antérieurs soul bien plus larges que leurs postérieurs et leurs empreintes sont donc aisément reconnaissables. Ces sont des charognards accomplis, et elles attendent a bonne distance pendant que les prédateurs se nourrissent. Des qu'ils sont repus et s'en vont, les hyènes se précipitent sur la carcasse. Les tigres des broussailles peuvent digérer les OS. Ils bénéficient donc des nutriments stockes dans la moelle, une partie que les autres carnivores abandonnent derrière eux.

Les vers pourpres. Ces vers gigantesques vivent sous les Terres Cendres, ot1 ils se nourrissent des minerais et des gemmes que l'on y trouve en abondance. Bien qu'il existe des centaines de ces créatures sous terre, i1 est rare que l'une d'el­les apparaisse en surface. Les vers pourpres se nourrissent de roches et de minéraux et apprécient tout particulièrement les diamants. La matière organique est pour eux une frian­dise, et il arrive qu'un ver sorte a la surface pour grignoter un organisme vivant, comme un aurochs par exemple. Les entrailles d'un ver pourpre se composent d'un pharynx ou atterrit la nourriture, d'un œsophage pour la conduire au gésier ou elle sera broyée et d'un intestin tentaculaire qui permet de digérer les aliments.

Les wivernes. n arrive que des groupes de wivernes des­cendent de la chaîne de montagnes qui porte leur nom pour venir chasser l'aurochs. II est étonnant de voir que ces lézards parviennent a rivaliser avec les rukhs des tempêtes et les deux groupes entrent souvent en conflit pour s'approprier un terrain de chasse. [1]

Références

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 et 1,09 La Malédiction du Trône Ecarlate 4