Rejetons de Rovagug

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Rejeton1

Ils sontles tumeurs les plus malignes issues des humeurs infatigables de laBête hirsute, l’incarnation du redoutable déséquilibre de la machine toute-puissante de Ses plaies bouillonnantes : Volnagur, né de souffles déchiquetés ; Ulunat, originaire de la bile la plus noire ; Xotani, qui ressemble à un nuage de sang en ébullition ; Chemnosit, brûlure des plus violents tiraillements de la faim ; Kothogaz, pus des plaies béantes à vif ; et la grande Tarasque, née de la sueur, des larmes et de la fureur elles-mêmes. Plus d’une dizaine d’horreurs portent l’âme du Saint Rovagug, chacune plus horrible que ce que peut concevoir la si faible imagination de l’homme… Mais ce sont là les véritables rois de tous ces cauchemars vivants.

— Hathga-Tah du Ninshabur, maître-érudit de Gormuz. [1]

Introduction

Il est tout à fait inutile et insensé d’essayer de catégoriser les rejetons de Rovagug : leurs formes diverses n’ont ni queue me ni tête ; la sauvagerie de leur esprit perverti hurle des pensées insensées, déchaînant la fureur de leur soif et de leur inexorable abandon ; leurs terribles membres et leurs mâchoires tordues sont le résultat cruel de la haine destructrice qui les consume depuis que les premières lueurs de la création se sont levées sur le vide absolu ayant précédé le monde. Mais il est dans la nature immuable de l’humanité de trouver ou de créer une explication logique là où nulle raison ne peut exister. Depuis que le puits de Gormuz a vomi le premier rejeton, 40 siècles avant la fondation d’Absalom, d’innombrables érudits ont noirci, en silence, des pages et des pages afin de cataloguer et de codifier ces incroyables et légendaires manifestations de dévastation et d’horreur divines.

Pour le plus grand désarroi de ceux dont les recherches portent sur les actes des rejetons de Rovagug, il n’y a que très peu de choses à apprendre au-delà des rumeurs rassemblées à partir de textes fragmentaires, qui décrivent souvent leur anatomie et leurs attaques cataclysmiques comme échappant à toute compréhension, leur incommensurable férocité ou leur dimension cauchemardesque défiant toute mesure. Il existe encore moins d’archives sur l’ouverture du puits de Gormuz et le sort de la cité sans nom qui disparut dans sa gueule et qui, selon les légendes, aurait été dirigée par une caste de nobles désargentés entièrement fidèles à Rovagug. Beaucoup de récits racontent qu’une cité pré-humaine, appelée Gormuz, fut détruite lors de l’affrontement final entre Sarenrae et la Bête hirsute ; d’autres situent la dévastation de la légendaire capitale sans nom et l’ouverture du puits à l’intérieur de ses remparts au cours de la seconde moitié de l’âge de l’Angoisse, et d’autres encore décrivent un bidonville tentaculaire, Gormuz-du-puits, saccagé avec tout son empire par la tarasque, le plus puissant des rejetons, au cours des premières années de l’âge de la Destinée, moins de 700 ans avant l’ascension d’Aroden.

Les mystères entourant les rejetons de Rovagug sont si insondables que de violents débats font rage parmi les cercles d’érudits, même au sujet de l’étymologie du terme « Gormuz » dont le puits légendaire tire son nom. Bien qu’il soit largement admis que Gormuz fut autrefois un lieu (peut­être une cité), certains sultans kéléshites fidèles à l’empire du padischah soutiennent que ce nom fut donné en l’honneur d’un ascète, un saint homme au service de la déesse du soleil, Sarenrae, et qui, selon la légende, passa 1 111 années à veiller personnellement sur ce puits immonde, pendant l’âge des Ténèbres, n’abandonnant son ancien corps à la poussière que lorsque revinrent le soleil et les étoiles et que les humains eurent réappris la magie de l’écriture. Au contraire, parmi les oracles orques déments de l’Aruspice sulfureux, qui fume loin au nord du Belkzen, les fidèles de la Bête hirsute affirment que « Gormuz » fut le premier rejeton et que l’arrivée d’une comète noire marquera son retour à la vie.

Les récits plus récents concernant les rejetons et les horreurs qui succèdent à leurs règnes destructeurs rencontrent des problèmes similaires. Les rares personnes survivant à l’assaut direct d’un rejeton meurent bien souvent empoisonnées par l’air vicié qu’ils laissent derrière eux, ou des suites des maladies dévastatrices qui contaminent le sang et le souffle de ces monstruosités titanesques ; ces créatures sont connues pour ne laisser dans leur sillage que des cendres, des débris et des cadavres. Des réfugiés sont même morts de faim à force de marcher pendant des jours pour échapper au sillage de dévastation que laissent les rejetons, ne trouvant autour d’eux que des chemins de terre saccagés sur des kilomètres. De la même manière, les dégénérés adhérant à la foi insensée de la Bête hirsute conservent quelques archives, voire même des textes sacrés ; leur exultation inarticulée pour le Briseur de monde prend souvent la forme de hurlements éraillés, de glapissements, de cris et de trépignements autour de bûchers de membres et de têtes coupés. Les icônes peintes à la main représentant les rejetons ne sont souvent rien de plus que des traînées macabres de pus, de sang et autres substances infectes. Si les prophètes qui interprétent ces assemblages pervertis ont une compréhension plus profonde de la nature des rejetons, leurs visions ne tiennent compte que d’un désir suicidaire de s’élever et de réanimer les corps brisés de ces colosses que des armées de magiciens, de faiseurs de miracles et de héros ont depuis longtemps anéantis.

Cependant, il existe quelques faits élémentaires et attestés concernant les rejetons de Rovagug et leur origine. Les vastes étendues des terres Venteuses et désolées du Casmaron, contrôlées par l’empire du padischah du Kélesh, quoiqu’uniquement sur le papier, sont le cadre d’un immense abîme hurlant qui s’étend sur près de 30 kilomètres : le puits de Gormuz, qui conduirait à la prison éternelle de Rovagug, dieu de la colère et du désastre, né pour détruire le monde. Ce repère d’outre-monde est le lieu de naissance des rejetons ; il y a plus de huit millénaires de cela, ce gouffre a expulsé d’innombrables horreurs à la puissance indicible. Mais tous les rejetons n’ont pas directement émergé du puits. D’horribles créatures, telles que Xotani, ont ravagé des pays entiers et même des continents, bien au-delà des frontières des terres Venteuses, sans jamais être aperçues sur ces terres ; il semblerait que les êtres de puissance épique puissent creuser les sols de roche sous les océans aussi facilement que les oiseaux peuvent voler dans un ciel dégagé. Chaque rejeton est unique : chacun est une expression singulière du besoin dévorant de la Bête hirsute de se libérer de sa prison façonnée par les dieux pour dévorer le monde. [1]

le grand rejeton

On ignore combien de rejetons les entrailles tourbillonnantes de Rovagug ont crachés sur les terres de Golarion, mais on estime généralement ce nombre entre six et une douzaine ; en effet, certaines églises de Sarenrae font sonner sept cloches à midi lors de la fête annuelle des Lames brûlantes (le 10e jour de sarénith), en l’honneur de la Fleur de l’aube, pour marquer la chute de Rovagug et de ses six grands rejetons. On débat encore de la nature exacte et de l’origine de ces énormes bêtes que l’on appelle collectivement les « rejetons inférieurs » – d’immenses destructeurs au pas traînant, aussi différents que le monstrueux Slohr, qui piétina la forêt d’Arthfell de ses impressionnants membres asymétriques en 3537 AR, ou que le Dévoreur-de-cerfs-gris, monstre en forme de crabe à plusieurs têtes, qui terrorisa les territoires de la Couronne du Monde plus tard revendiqués par la reine-sorcière de l’Irrisen. S’il n’existe aucune preuve que de telles créatures sont la progéniture directe de la Bête hirsute, des êtres de taille et de puissance si titanesques ont tendance à créer leur propre légende.

Les créatures qui suivent sont cependant le fruit de la puissance divine de Rovagug : ceux qui étudient ces sombres sujets les désignent collectivement sous le nom de grands rejetons. [1]

ulunat le Purulent, le Premier imPie

De tous les rejetons de Rovagug, l’image d’Ulunat est peut-être la plus connue dans le monde. L’emblème officiel de l’Osirion moderne reprend l’image de son terrible visage selon une variation stylisée, et la carapace brisée du rejeton sert de structure centrale autour de laquelle gravite désormais la capitale de Sothis. Abomination imposante et salivante à trois yeux, protégée d’une carapace externe brillante et noire comme de l’encre qui déployait autrefois quatre ailes de faucon aussi tranchantes que des rasoirs, cette chose étrange qui ressemble à un scarabée aurait inhalé des vapeurs nocives qui rongent la chair et rouillent l’acier. Ses dix membres puissants se terminaient par des lames tordues surdimensionnées, véritables superpositions entre des pinces de homard et des serres d’oiseau ; des énormes pores de ces misérables crochets sortaient des espèces de fléaux aux articulations multiples, qui évoquaient des doigts humains couverts de mucus.

Les mâchoires d’Ulunat, qui furent arrachées à son corps sans vie il y a bien longtemps, dégoulinaient d’un acide capable de creuser dans l’obsidienne, et on raconte que ses monstrueuses arêtes en dents de scie ont réduit des bâtiments entiers en poussière tandis que le rejeton tiraient ses dizaines de langues couvertes de pointes pour saisir les soldats, le bétail et des caravanes entières. La corne de cette énorme bête, que les siècles ont fissurée, était autrefois sa caractéristique sans doute la plus terrible : des rumeurs encore plus anciennes que les guerres qui opposèrent Nex à Geb prétendent qu’Ulunat absorbait l’énergie magique pour frapper les magiciens et ensorceleurs qui s’opposaient à lui d’une sorte de folie fantasmatique et nécrotique, les accablant de cauchemars terrifiants qui maculèrent les déserts de noir.

Connaissances

Il n’existe aucune preuve tangible qu’Ulunat fut réellement le premier des rejetons de Rovagug ; des archives récupérées sur les terres du Ninshabur et datant de cette époque (-3923 AR), acquises au prix de nombreuses difficultés dans les mystérieuses salles des coffres du temple de Tabsagal, ne font mention que du passage d’une « monstruosité différente de toute autre, un véritable Léviathan issu du puits, d’une taille inconcevable, d’une rage inimaginable, que nulle lance, nul sort ne peut atteindre… et qui par le plus grand des miracles s’en alla sur la mer de l’ouest, loin du monde. »

Les théories les plus communément acceptées suggèrent qu’il s’agissait en réalité d’Ulunat, les premiers récits de ses déprédations sur le territoire du Garund datant de -3729 AR lorsque six des meilleures légions de l’empire du Jitska furent réduites à un homme par « des ténèbres emplissant le ciel et volant sur quatre ailes infernales, ne vomissant que la mort. » On pense qu’Ulunat fut finalement anéanti et tué à l’aube de l’âge de la Destinée (vers -3470 AR), lors de la fondation de l’ancien Osirion ; en effet,plusieurs osirionologues supposent que les rois-dieux de cet empire incompréhensible unirent d’abord leurs forces pour défaire la bête, revendiquant plus tard le terrain de chasse de la créature (zone qui s’étendrait du Rahadoum actuel au Katapesh) comme trésor de guerre. Mais on sait tellement peu de choses de cette époque que nul ne peut dire comment le titan noir fut finalement détruit – les théories divergent : on parle d’armées infinies d’élémentaires liés, d’un sacrifice nécromantique de 10 000 esclaves, d’une intervention directe de Néthys lui-même ou de l’ingérence des « extérieurs », toujours aussi populaires, qui auraient guidé l’Osirion en ces temps immémoriaux.

Résurrection

Il existe un conte populaire qui circule encore aujourd’hui dans les ruelles poussiéreuses de Sothis et au-delà, dans les étendues sauvages des Collines salées et dans le désert de Sahure, selon lequel le gargantuesque Ulunat ne serait pas mort mais endormi, victime de quelque subterfuge d’archimage qui aurait ralenti le rythme de son énorme cœur à un battement par siècle. Bien entendu, ces contes supposent qu’Ulunat ne porte aucune blessure visible et que nulle trace de sang, ni aucune odeur de décomposition, n’a jamais été observée sur la carapace : les quelques éraflures et égratignures apparentes de cette immense structure ne sont en réalité significatives que dans la mesure où elles sont nettement moins graves que ce que l’on s’attendrait à voir sur le corps d’un insecte écrasé gisant au soleil depuis 85 siècles. Ces histoires racontent également que la capitale de l’Osirion a toujours été dans l’ombre de cette gigantesque horreur afin de prévenir son éventuel réveil : lorsque la bête s’éveillera une fois de plus, le pharaon (ou prince) demandera à ses 100 000 citoyens de sacrifier leur vie dans l’espoir de ralentir le passage de la créature, ce qui donnerait ainsi le temps à leur dirigeant de préparer la défense (ou la fuite).

Si la plupart des habitants les plus superstitieux d’Osirion ne croient qu’à moitié à ces sinistres contes de fées, nombreux sont ceux qui guettent, de temps à autre, un signe de vie sous cette grande carapace noire, surtout lorsque mugit, sur le port scintillant, le vent de la nuit venu de la mer Intérieure : l’immense créature semble bouger dans l’ombre.

Évidemment, si l’on devait croire à ce genre de contes, le charme pourrait se rompre à tout moment ; des rumeurs plus inquiétantes, qui circulent dans la noblesse de Sothis et d’Ipeq, disent qu’un siècle auparavant, pendant le coup d’état du prince Khémet Ier contre l’empereur du padischah, sans effusion de sang, une cabale de sorciers qadiris se livra à de puissantes divinations blasphématoires dans le but d’apprendre comment ressusciter Ulunat, afin de porter un dernier coup fatal à leur pays vassal rebelle. Si l’on pense qu’aucun ne réussit dans cette entreprise, une minorité croit cependant que les agents qadiris pourraient encore être en quête des secrets de la résurrection d’Ulunat (ne serait-ce que pour une journée). Beaucoup sont terrifiés à cette idée, convaincus que n’importe quel érudit serviteur de Xerbystes II, ayant notamment accès à la Gueule de Gurat, pourrait créer un sort fonctionnel capable d’insuffler à nouveau la vie à ce béhémoth divin. [1]

Chemnosit l’Implacable, le Roi-Ver

Chemnosit l’Implacable, le Roi-Ver
Chemnosit l’Implacable, le Roi-Ver

Comme son cousin Xotani, le ver appelé Chemnosit apparaît dans différents textes confus où il est décrit comme une créature fouisseuse ayant la forme d’un fléau ou d’un fouet de 150 mètres de long. Les similitudes entre leur biologie étrangère et aberrante s’arrêtent cependant là. Issu d’un volume d’archives svirfneblin intitulé Traité sur les suffixes des noms, récupéré par les Éclaireurs dans un trésor qui appartenait auparavant à une ruche de skums déchus de la Sékamine, ce passage prétend dresser une description détaillée du Roi-Ver :

Voici le ver-démon qui dévore le cœur du monde. Il se dresse tel un serpent sur le point de mordre, pourvu d’une énorme gueule aux multiples parties et remplie de crocs. Au sein de ce gouffre apparaît un grand œil maléfique autour duquel des dizaines de longs tentacules fins fouettent l’air, ainsi que d’autres appendices se terminant par des gueules qui mastiquent. Le corps immense de la bête est protégé d’une épaisse cuirasse couverte de pointes élaborées et de protubérances rappelant étrangement les façades des cathédrales.

On ignore le degré d’exactitude de cette description ; on raconte que ceux qui posent les yeux sur Chemnosit sont à jamais souillés et pervertis.

Connaissances

Seul parmi les rejetons, on pense que le puissant Roi-Ver serait encore en activité sous la surface de Golarion, rampant lentement entre les fissures du monde, provoquant des tremblements de terre imprévisibles et de violentes secousses, occupé à la réalisation de devoirs mystérieux et de besoins indicibles. Il est vénéré, d’une manière étrange et empreinte de terreur, par les humanoïdes à la peau translucide qui vivent dans les cavernes les plus hantées de l’Orv et en Ombreterre, où des silhouettes informes et inhumaines prononcent des rituels abjects, s’abreuvant de sang autour de flammes crépitantes, au nom impie de Chemnosit.

Selon les prophéties insensées de ces odieuses tribus et le peu que l’on peut réunir des bibliothèques dévastées des cités drows et duergars abandonnées, rasées par les fréquents assauts de Chemnosit, le Roi-Ver tuerait avant tout en se servant de son horrible œil fixe. Dans leur confusion, les quelques témoins boiteux et déséquilibrés ayant croisé le regard de Chemnosit qui ont survécu racontent avoir enduré les pires affres de la famine, sentant leur esprit vaciller tandis qu’une faim semblable à aucune autre s’emparait d’eux, jusqu’à ce que leur besoin désespéré de se nourrir dépasse leur instinct de survie. Certains érudits de la cathédrale des Ateliers d’Absalom parlent « d’auto-cannibalisme » pour en désigner les conséquences perturbantes : les victimes s’arrachent les extrémités et dévorent des morceaux encore chauds de leur propre corps jusqu’à vomir, repues de leur propre chair.

Puis elles mangent encore, sous l’œil imperturbable et vigilant de Chemnosit. Ceux qui succombent, ceux qui fuient, terrifiés, et ceux qui se battent – tous servent de repas au Roi-Ver.

Invocation

Le folklore populaire prétend que le redoutable Chemnosit peut être invoqué en utilisant certaines magies puissantes impliquant un sacrifice rituel,même s’il n’existe aucun moyen connu de contrôler ce titan bestial une fois qu’il apparaît, ni même d’influencer sa faim infinie et dévastatrice. Certains des habitants des profondeurs ténébreuses d’Ombreterre, notamment à la Sékamine, cherchent un moyen de libérer et de guider la masse divine du Roi-Ver ; on suppose que la plupart des assauts du rejeton sur ces cités seraient le résultat de ce genre d’essais. [1]

la tarasQue, le Porteur d’armageddon

De tous les abominables rejetons de Rovagug, l’horreur éternelle que l’on appelle le Porteur d’Armageddon est de loin la plus simple en apparence : ayant la forme symétrique et efficace d’un énorme vertébré bossu, elle n’a ni tentacules ni ailes ni vrilles étrangères et ichoreuses au rôle mystérieux. Elle a deux yeux et une seule gueule, un corps de bipède et une queue de quadrupède ; elle a des cornes, des griffes et des dents qui n’ont qu’un seul but : détruire la vie. Le caractère mortel de la Tarasque, si brutal et absolu, tient à sa nature : il s’agit d’un parfait prédateur, qui combine la grâce raffinée du félin en chasse, la férocité stupéfiante du requin et la force écrasante du dos argenté.

Au-delà de son inestimable force de destruction et de sa taille extraordinaire, sa carapace étrange est la caractéristique la plus remarquable de la Tarasque, car elle est littéralement capable de dévier (voire même de renvoyer) presque toutes les attaques surnaturelles connues. Les dents de la Tarasque représentent son arme la plus dangereuse, déchirant la chair, les os, l’acier et la pierre avec la même facilité. Ses mâchoires peuvent très vite engloutir des villages entiers qui se trouvent broyés dans ses entrailles noires, mais rares sont ceux qui survivent à un tel enfer, mis en pièces par les crocs de la bête, de la taille d’un cimeterre. Même les cornes et la queue d’un adversaire si extraordinaire sont des armes mortelles, capables de réduire les guerriers d’élite d’une nation en poussière sanglante et poisseuse.

Connaissances

Les quelques récits qu’il reste des attaques de la Tarasque sur le Ninshabur suggèrent que la créature fut attirée jusqu’à des sites d’habitation humaine, peut-être par l’odeur, en annihila complètement les populations puis traqua sauvagement les fuyards isolés avec une indicible brutalité. Le troisième mois des attaques de la créature sur le royaume, les salles du trésor triplement scellées de Tabsagal, entourées de magie, étaient devenues le dernier refuge des nobles du Ninshabur qui ordonnèrent à leurs hommes de tuer tous les réfugiés se dirigeant vers le complexe imprenable. Il est indiqué que les membres de la classe dirigeante finirent par succomber à la faim, aux maladies et au suicide au milieu des couloirs de leur refuge, étouffés par la poussière. Ils moururent oubliés de tous et pleurés de personne dans leur oasis solitaire cernée par un empire ravagé.

La sauvagerie des attaques de ce rejeton s’apparente véritablement aux campagnes militaires d’une guerre totale, mais elle fait également penser, dans une certaine mesure, aux attaques d’un animal sauvage sur un campement : il n’y pas une pierre que la Tarasque ne retourna, et elle se déchaîna contre toute cible attirant son attention pas très vive avec une efficacité brutale et terrifiante. Tout en fauchant toute vie au Ninshabur, elle s’en alla vers l’ouest et fit régner la terreur en Avistan et au Garund, une fois encore guidée par quelque odieuse pulsion vers les cités, les forteresses et les fermes. Il fallut plus de 8 mois après son arrivée sur le continent pour que la créature soit enfin arrêtée : il existe une centaine de récits contradictoires et de légendes locales sur les énergies fabuleuses et titanesques qui furent employées pour la vaincre et dissimuler son corps. Parmi les nombreuses sources qui affirment avoir participé à la défaite finale de la bête, on compte les Taldoriens (qui soutiennent qu’un simple épéiste la tua) et les Osiriens (qui affirment que la défaite du Porteur d’Armageddon est le fait du dernier pharaon); ces deux nations, ainsi que de nombreuses autres, célèbrent la chute de la Tarasque comme un héritage culturel et en ont fait une fête nationale.

Des érudits plus sérieux attribuent l’éventuelle défaite de la Tarasque aux nations du Nex, du Geb et même aux Rivains, et certains éléments suggèrent que la créature serait responsable du crash de la cité volante de Kho sur les montagnes de la Muraille de l’étendue du Mwangi.

Résurrection

La plus grande menace de la Tarasque tient peut-être à sa propre réputation. La puissance incroyable du Porteur d’Armageddon fait l’objet d’un grand respect, et même d’une certaine admiration, de la part d’organisations réparties dans tout le monde connu ; parmi elles, on compte des groupes improbables tels que l’impénétrable monastère du Fer-qui­ne-plie-pas, qui appartient aux Maisons de la perfection de Jalmeray, la compagnie Inflexible, dirigée par un vampire de la Trinité noire du Nidal, et plusieurs cultes démoniaques parmi les plus suicidaires. Beaucoup voient la bête comme l’incarnation de la volonté et de la résolution divines parfaites, douée d’un équilibre absolu entre le désir, la forme et l’action.

De tous les puissants rejetons de Rovagug, beaucoup considèrent la grande Tarasque comme la candidate la plus probable à un retour à la vie dans un avenir bien sombre ; les populations incultes de la région de la mer Intérieure sont obnubilées par les actes cruels et la force inébranlable de cette créature, et des magiciens arrogants du monde entier se fascinent, au point de devenir fous, pour le potentiel divin inhérent à la possibilité de la domestiquer. Une dizaine de tentatives ont été effectuées au cours du siècle dernier pour découvrir le tombeau du Porteur d’Armageddon, mais la plupart n’ont rien donné ou ont conduit les chercheurs à un sort malheureux.

Selon certaines légendes, la Tarasque pourrait être ramenée à la vie par le simple sacrifice d’une centaine de vierges jetées dans sa gueule béante ; d’autres suggèrent qu’il faut vider 7×70 bœufs et autres bêtes de somme de leur sang en les entaillant avec une épée sainte, bénie par un prêtre aveugle de Sarenrae, puis verser cette mare d’énergie vitale encore chaude dans les yeux et les narines du Porteur d’Armageddon. D’autres parlent d’un rituel encore plus ésotérique qui réunirait la chair et l’âme, mais la vérité est toute simple : le simple fait que de telles légendes fassent partie du folklore commun à de si nombreuses régions du monde signifie que le retour de la grande Tarasque est probablement inévitable. [1]

KotHogaz l’inflexible, la danse de la dissonance

KotHogaz l’inflexible, la danse de la dissonance
KotHogaz l’inflexible, la danse de la dissonance

Des parchemins fragmentaires d’Ézida, découverts sur la côte sud de la mer de Castrovin dans ce qui fut autrefois le royaume du Ninshabur, proposent la description la plus complète de Kothogaz ayant jamais atteint la région de la mer Intérieure. Si la plus grande partie du document semble avoir été dissout à l’acide, voici ce que l’on peut y lire :

...L’abomination porte une carapace de scarabée à corne, et ses ailes d’insecte sont faites de veines et de verre brisé. Mais sous l’énorme carapace couverte de pointes qu’elle a sur le dos, le corps de la créature a une apparence horriblement humanoïde. Les longues pattes d’insecte, semblables à des limaces, qui sortent de son torse, lui permettent de se traîner en avant. Elle est pourvue de quatre bras se terminant par d’énormes pinces… La tête de cette chose se dresse comme une bosse sur ses épaules, et sa gueule complexe et allongée s’étire du sommet de sa tête à… une douzaine d’yeux brillants disposés de chaque côté de cet horrible gouffre. Son corps, trempé et dégoulinant sans cesse d’une pluie de bave et de corruption pire encore, est recouvert d’une carapace de chitine humide. 

Connaissances

Toutes les forces du Vudra se sont dressées contre ce fléau alors qu’il titubait sur le Casmaron – et de leur victoire finale et tourmentée sur cette créature impie émergea la lignée de Khiben-Sald, seul véritable maharadjah des Royaumes impossibles. Pendant deux siècles après la chute de la bête, les centaines d’états semi-indépendants de cette terre légendaire furent dirigés par un unique raja, qui emporta ses récits de victoire jusqu’aux cours du Nex et se servit de son pouvoir et de son influence pour asseoir son emprise sur l’île de Jalmeray, qui existe encore à ce jour.

On raconte que le blasphème qu’est Kothogaz ravagea et mutila le sol lorsqu’il arriva, générant des horreurs couvertes de polypes à partir de la terre grasse qu’il foulait, et recrachant de son ventre les cadavres réanimés et couverts de bave des morts qu’il avait dévorés. On dit qu’une seule morsure de la Danse de la dissonance suffit à empoisonner et à souiller le dragon d’or Trilochan. Celui-ci vit maintenant dans les étendues ravagées et abandonnées du désert de Narhari, il y pousse des hurlements et crache des flammes inutiles contre les visions que perçoit son troisième œil ulcéreux. En tout, les héros-prêtres vudrains de cette époque ont perdu plus d’un million de vies pour venir à bout de la bête : ils la poussèrent dans la mer puis firent bouillir l’océan.

Résurrection

Au Vudra, prononcer à haute voix le nom de Kothogaz est considéré comme un crime, et parler de son retour vaut de se faire exiler du territoire. Néanmoins, on murmure toujours que le cœur encore palpitant de la bête fut découpé en 101 morceaux et qu’une partie frémissante fut donnée à chacun des rois ayant prêté allégeance au premier maharadjah ; le plus gros morceau aurait été emporté bien loin, à Jalmeray, et enterré sous la cité des plaisirs de Padiskar, afin de s’assurer que jamais plus la Danse de la dissonance ne reviendrait. Cependant, si tous les morceaux devaient être réunis, il n’est pas impossible que le cœur informe se génère un autre corps. [1]


la fureur ardente de xotani, le saignefeu

On raconte que Xotani, appelé le Saignefeu, était pourvu de griffes aiguisées, d’une énorme gueule et d’un corps de fouisseur ayant la forme d’un ver colossal, mais on ne sait pas grand-chose d’autre de son apparence physique. Un certain nombre de récits font mention de ses orbites vides (des dizaines, voire des centaines selon certains), suggérant que la créature était auparavant douée de vue ; en même temps, ces orifices étaient peut-être simplement des narines ou des blessures ouvertes, crachant sans cesse des vagues de flammes trempées. Quant à savoir quelle force ou créature aurait pu aveugler une telle bête, ou la forcer à s’arracher les yeux comme le racontent certains, on l’ignore encore.

Toutes les histoires parlant du Saignefeu, sans aucune exception, se concentrent sur un aspect spécifique de la curieuse anatomie de la créature : le magma bouillonnant et pressurisé qui alimentait ses mystérieux organes et brûlait vif quiconque réussissait à percer sa chair. En outre, on sait que Xotani était une créature liée à la terre, capable de se déplacer dans le sol et même dans la roche avec une facilité effrayante. Ses déprédations et sa faim ne furent jamais connues du lointain continent du Casmaron, mais elles atteignirent le Garund sans rencontrer d’opposition jusqu’à ce que la bête soit tuée par un groupe d’une centaine de mages, la Légion des baguettes.

Les attaques de Xotani ne sont pas aussi bien connues que celles de la grande Tarasque, cette créature ayant passé la plupart de son temps enfouie sous la surface de la terre – curieusement, la bête au sang de magma ne supportait pas la lumière du jour et n’émergeait généralement qu’à la tombée de la nuit pour ravager le territoire. Mais il n’en fut pas toujours ainsi : des sources assez sûres attestent que le Saignefeu annihila une cité montagnarde fortifiée située à 3 jours au nord de Solku (sur les hauteurs des pics d’Airain) en plein jour, et que l’on pouvait voir les panaches de fumée noire des bannières, des tapisseries et des stocks de grains incinérés à des centaines de kilomètres. Même plongée dans les ténèbres profondes et gelées des dunes du Katapesh, la présence de la bête restait fatale, transformant les récoltes en poussière, les cahutes en petit bois et le sable en verre sous la brûlure de son passage.

Selon certaines histoires, en plus des terribles secousses et de la chaleur anormale qui s’élevait de la terre gémissante dans le sillage du Saignefeu, on observa, avant l’arrivée de Xotani, un orage qui déchira le ciel sans nuage de décharges électriques s’échappant en vagues tourbillonnantes du sable crissant. Lorsque ce rejeton se laissa aller à ses actes monstrueux, on reporta sans doute d’immenses orages sans nuage dans tout le Garund.

Connaissances

Les terres du Katapesh, du Nex et du sud de l’Osirion étaient autrefois bien plus vertes que maintenant, les citatrices de poussière, les sables brûlants et les montagnes escarpées sont autant de marques séculaires témoignant des ravages de Xotani le Saignefeu. Traînant sa masse flamboyante hors des profonds abysses de la Muraille, le Saignefeu se tordait de douleur sous la lumière brûlante du soleil. Creusant la terre de ses innombrables et terribles membres, ses pointes ardentes taillaient de grands gouffres sur la terre, déchiraient des chaînes de montagnes et enflammaient de vastes étendues. La nuit venue, l’horreur émergeait, titanesque et flamboyante tel un soleil meurtrier, ses flammes ravageuses calcinant la terre et les cités, emplissant l’horizon d’une fumée noire capable d’éclipser l’aube naissante.

Nombreux sont les héros ayant cherché à vaincre le Saignefeu, les légendes du terrible ver de feu du Katapesh ayant voyagé bien loin. Cependant, personne n’était préparé à affronter un rejeton divin et toute une génération des plus grands chevaliers au monde, des tueurs de dragons les plus notoires et des héros les plus vénérés fut entièrement consumée, telle de la paille dans un feu de forêt. Les habitants du Katapesh quittèrent leurs terres pour devenir des nomades qui jamais plus n’oseraient se poser, et les rues des plus grandes cités du royaume furent désertées dans la crainte d’un inévitable incendie. C’est un groupe de magiciens, unis sous la bannière de la Légion des baguettes, qui affronta finalement la bête. Les génies du Katapesh, les mages de sable d’Osirion, les archimages du Nex et des dizaines d’autres arcanistes venus des quatre coins du Garund firent face à l’horreur qui menaçait d’étendre ses flammes à leurs terres. Lorsqu’enfin ils combattirent cet holocauste vivant, la moitié de leurs rangs fut consumée par le souffle enflammé du Saignefeu. Pendant une journée et une nuit, les survivants lancèrent une pluie d’eau et de glace magique sur le rejeton de Rovagug, l’entourant d’un nuage de vapeur visible à des centaines de kilomètres qui l’affaiblit. Puis, à l’unisson, les magiciens entonnèrent un unique mot de pouvoir destiné à étouffer à jamais les flammes cauchemardesques de la chose. Le Saignefeu s’écroula en tressaillant, enseveli sous une avalanche de glace incandescente et les os de ses victimes. Les rares survivants dépenaillés de la Légion des baguettes proclamèrent leur victoire, mais profondément enfouie au centre d’une montagne pâle, une ambre brûlait encore : le cœur du Saignefeu.

Résurrection

Comme pour tous les rejetons, il existe une myriade de légendes qui racontent que le Saignefeu pourrait, par de viles méthodes, être ramené à la vie ; cependant, dans le cas de Xotani, l’une d’elles sort du lot : 1000 sorts de souhait, prononcés par-dessus son corps brisé (un souhait pour chaque blessure infligée par la Légion des baguettes) pourraient le ressusciter. Heureusement, il n’existe quand même pas beaucoup de moyens de générer ou d’amasser des énergies magiques aussi monumentales ; de la même manière, aucun esprit sensé n’imaginerait déchaîner une puissance si inintelligible pour réinsuffler sa force à un cauchemar comme Xotani, créature que les sages pensent avoir été mise au monde dans le seul but de créer une brèche dans la prison de Rovagug. [1]

Volnagur, la voix de l’agonie

volnagur, la voix de l’agonie
volnagur, la voix de l’agonie

Si la grande Tarasque est la plus connue des rejetons de Rovagug, l’enfant de la Bête hirsute qu’est Volnagur est celui sur lequel on est le mieux renseigné : des récits correspondant à la description de cette immense horreur ailée ont été récupérés au Garund, au Casmaron, en Arcadie et au Sarusan. Il est toujours accompagné de vents étranges et de tempêtes inégalables, et émerge des ciels tourbillonnants pour contempler les scènes de panique, d’abandon et de massacre.

Voici ce que rapporte un texte récupéré dans les terres ouest d’Arcadie, traduit à partir du langage des signes d’un shaman sourd :

-Son corps énorme et pâle, couvert de verrues, a la forme d’une étoile à pointes multiples.

-En son centre se dessine une gueule sans lèvres en forme de croix et remplie de dents ressemblant à des aiguilles.

-De sa gueule émergent trois grandes langues toutes fines, telles des fouets ou des cheveux, qui fouaillent l’air. Aux quatre angles formés par les segments de sa gueule divisée repose un insondable œil noir.

-De nombreuses ailes inégales portent la créature dans les airs : certaines ressemblent à des ailes chétives de vautour, d’autres à des ailes déchirées de chauve-souris, et d’autres nous sont complètement étrangères. Ces ailes s’étendent de chaque côté du corps de la chose et s’agitent frénétiquement, tout en réussissant à maintenir, d’une manière ou d’une autre, le monstre en l’air.

Connaissances

Comme pour son cousin, cette créature rampante et souillée que l’on nomme Chemnosit, la plus grande horreur libérée par la puissance magique de ce Volnagur volant n’est pas simplement physique, elle émane de son essence même : le son morbide que génère la Voix de l’agonie tandis qu’elle volette conduit les humains et les animaux au bord de la folie, de la violence, du suicide et les plonge dans la démence abjecte la plus pure. Ce Volnagur ailé émerge des nuages de plomb, fait brûler l’esprit de ceux qui entendent son chant de visions macabres, puis massacre tous ceux qui lui résistent à l’aide de ses langues acérées de 15 mètres de long ou en lançant, de ses yeux, des éclairs qui provoquent des nausées et condamnent les victimes à se noyer dans leur propre sang. La Voix de l’agonie est très rapide dans les airs, distançant tout le monde à l’exception des élémentaires les plus rapides ; de la même manière, elle peut rester immobile indéfiniment, voire même se reposer, sans jamais avoir besoin de toucher terre. De nombreuses théories suggèrent que Volnagur serait doué d’une forme naturelle d’invisibilité, puisqu’il surgit le plus souvent de nulle part au-dessus des habitations puis disparaît en silence dans des tempêtes balayant des rues vides et noyées de sang. Cette sinistre manifestation de la haine de Rovagug est un véritable mystère, et on raconte qu’elle a déjà été vaincue en de multiples occasions : dans les ruines de Saint Xatramba en 909 AR, au-dessus des montagnes de Zho en 1540 AR, et à nouveau dans les vallées entourant le mont Na Ken en 2026 AR. Mais la bête est toujours revenue.

On n’a plus revu la Voix de l’agonie depuis 4540 AR, lorsqu’elle se manifesta à une colonie minière de 8 000 hommes de la Sargave (alors dirigée par le Chéliax), et ne laissa derrière elle personne qui puisse dire ce qu’elle est devenue – ni quand elle frappera à nouveau.

Résurrection/invocation

Étant donné que l’on ignore si Volnagur est vraiment mort, s’il a été emprisonné ou s’il est parti pour une mystérieuse destination hors de l’univers accessible à la compréhension des érudits, rares sont les cultes qui s’adonnent à une magie susceptible d’attirer son attention. Un effroyable rituel, néanmoins bien connu, que l’on pense capable « d’invoquer la fureur » de la Voix de l’agonie, implique une auto-crucifixion et la destruction de 100 sceptres des seigneurs de la guerre ; mais on ignore les raisons qui pousseraient un lanceur de sorts à tenter cette expérience. [1]


Références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 et 1,8 Pathfinder - Campagne 4 - S6 - L'héritage du feu