Andoran

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Andoran


Andoran
Andoran
Nation
Titre Birthplace of Freedom
Pays:
Alignement Neutral good
Capitale Almas
Dirigeant Codwin I
Gouvernement Parliamentary Democracy
natives Andorens
adjective Andoren
Languages Common
religions Abadar, Cayden Cailean, Erastil, Iomedae, Shelyn
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source


Ancienne province du Taldor puis du Chéliax, les peuples de l'Andoran se sont défaits de leurs chaînes et ont ainsi créé la première république de Golarion. Ennemis de l'esclavage, ses habitants sont fiers de leur nations et portent hauts les couleurs de la liberté en tout lieu de l'Avistan et du Garund.[1]

L’Andoran doit sa puissance à un groupe de radicaux politiques, de riches seigneurs marchands et de sym­pathisants aristocrates qui cherchèrent à étendre leur philosophie et à ouvrir de nouveaux marchés dans le monde en­tier. La majorité des impressionnantes richesses de ce pays vient des précieuses antiquités pillées à l’étranger, en Osirion, dans l’étendue du Mwangi ou même en Azlant ou dans la lointaine Arcadie. Chaque année, la compétition pour ces ressources se fait un peu plus féroce et oppose les agents andorans à ceux des puissances ennemies comme le Chéliax et le Taldor.

Les Andorans ne cherchent pas seulement à transformer leur contrée natale mais aussi à exporter leurs croyances cultu­relles, philosophiques et commerciales à travers le monde. Il y a de cela des années, les héros du pays ouvrirent les portes des prisons et libérèrent tous les esclaves pour tenter d’accroître la force de la révolte. Suite à cela, le peuple de l’Andoran adhéra à un abolitionnisme militant. Des agents provocateurs envoyés par la capitale, Almas, cherchèrent à affaiblir les fondations du commerce d’esclaves dans la région de la mer Intérieure et à faire s’effondrer les nations qui le supportaient active­ment : Absalom, le Chéliax, le Katapesh, l’Osirion et la Thu­vie figuraient parmi les pires contrevenants. C’est pour cela que le monde considère les Andorans comme des fauteurs de trouble et d’indésirables impérialistes idéologiques. [2]


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La géographie de l'Andoran

Villes et Villages

Montagnes

Le territoire occupé par l'Andoran est relativement plat. Il est néanmoins ceint par deux chaînes de montagnes qui servent de frontières naturelles avec les voisins de la nation de la liberté :

De plus, deux pitons rocheux proches l'un de l'autre sont sortis de terre à proximité de la forêt d'Arthfell :

  • les pics de Nogortha, qui abritent la nécropole du même nom
  • les pics d'Arthfell[1]

Réseau hydrographique

Le réseau hydrographique de l'Andoran est assez pauvre. Seuls deux fleuves sont présents sur le territoire :

Plaines et forêts

Le reste du territoire se partage entre forêts profondes et grandes plaines agricoles. Les trois plus importantes zones arborées de l'Andoran sont :

Les trois grandes plaines notables sont :

  • les plaines de Carpenden, situées entre la vallée de l'Andoshen et la Forêt du Verduran.
  • le Val de Sombrelune, situé au nord-ouest du territoire. Il s'étend depuis la chaîne des Cinq Rois jusqu'à Orégent.
  • la corniche de Missa, située au sud du territoire au sud-ouest d'Almas, vers le Cap de l'Espoir.[1]


L'histoire de l'Andoran

Depuis sa fondation il y a près de 6 500 ans aux marches de l'Empire du Taldor, l'Andoran fut d'abord une province dépendante d'abord du Taldor puis, après la chute de l'empire taldan, du Chéliax. Cette province servait alors presque exclusivement de réserve de bois pour les deux empires qui ont possédés ces terres.

Il y a environ 2000 ans, dans le but de contrôler le marché du bois qui prenait une part de plus en plus importante dans l'économie locale, fut constitué le Consortium du Bois. Cette entité économique a, depuis sa fondation, pour but de réguler le marché et de centraliser l'ensemble des ressources financières qu'il génère.

Bien qu'encore sous la domination du Chéliax, l'Andoran livra de nombreuses batailles avec ses voisins en vue de consolider ses frontières et d'assurer sa sécurité. Le développement économique de la province et les nombreuses ressources exploitées dans son sol suscite en effet l'envie de ses voisins, surtout du nord.

A la mort d'Aroden, la panique envahit le pays et le Chéliax, qui tombe sous la domination démonique de la Maison Thrune, impose de plus en plus ses vues autoritaires et augmente la pression. Cette situation attise le mécontentement de la classe dirigeante de l'Andoran et de la population locale qui finissent par se révolter et déclarer leur indépendance en 4669 AR.

Depuis cette date, le Chéliax, en proie à de nombreux problèmes intérieurs, laisse plus ou moins l'Andoran tranquille. Mais celui-ci doit se défendre des raids et des tentatives d'envahissement par le Taldor. Une dizaine d'affrontements, toujours remportés par l'Andoran, ont eu lieu face au voisin de l'est. Tous se sont soldés par la victoire des armées andoranes.[1]

L’Andoran apparaît pour la première fois il y a trois mille ans, comme frontière ouest de l’ancien Taldor. Il s’agissait d’une vaste plaine boisée habitée par des gens curieux et paisibles, en admiration devant leurs voisins de l’est, plus civilisés. Les considérables ressources en bois de la forêt d’Arthfell permi­rent au chantier naval d’Augustana de prendre de l’impor­tance et, bientôt, l’Andoran devint indispensable à la flotte militaire du Taldor ainsi qu’à ses explorations des mers au-delà de l’arche d’Aroden. Les Andorans fondèrent la désastreuse colonie du temple du Soleil sur le territoire de l’Azlant, et leurs vaisseaux furent parmi les premiers à atteindre les côtes du centre de l’Arcadie, où ils dressèrent des places fortes qui servent toujours la nation aujourd’hui.

Sur l’ordre de l’influent roi chélaxien Aspex le Pondéré, l’Andoran rompit ses liens avec le Taldor en 401. Cela se fit au moment même où les armées du Qadir, les ennemis tradi­tionnels de l’empire, lançaient une invasion éhontée à travers la frontière sud du Taldor. Fortement affaibli et accablé par la décadence, le Taldor ne pouvait pas se battre sur deux fronts. Il céda l’Andoran au Chéliax sans même un combat. Le commerce prospéra sous les rois et empereurs du Chéliax, et la puissance des marchands des villes et cités de la nation s’accrut progressivement jusqu’à égaler celle des familles de la noblesse. Il existait de nombreuses et constantes menaces : les attaques que les orques menaient à partir des montagnes des Cinq Rois, les problèmes avec les druides et les fées dans les fo­rêts du pays qui rétrécissaient à vue d’oeil, les attaques de pirates en pleine mer et les soulèvements des locaux qui perturbaient les opérations coloniales en Arcadie. Mais la vie en Andoran restait en grande partie paisible et sans bouleversement.

Les problèmes que le Chéliax connut suite à la mort d’Aro­den mirent cette paix en danger. Quand la maison Thrune prit le contrôle de l’ouest, le margrave d’Andoran et ses parents de la classe dirigeante se plièrent aux exigences de la nouvelle reine diabolique du Chéliax. Ils estimèrent, à raison, que la majorité de leurs citoyens préféraient éviter un bain de sang comme ceux qui inondaient le coeur du pays mais ils supposèrent, à tort, que ces mêmes citoyens accepteraient d’échanger leur sé­curité contre une vie de servitude auprès des diabolistes.

Vers 4669, les outrages de la maison Thrune étaient devenus trop grands pour les Andorans. Reprenant les sermons contre la noblesse des philosophes galtais comme Jubannich et Ho­setter, les marchands rallièrent le peuple pour exiger plus de droits et rejeter l’ordre ancien. Au contraire du Galt, dont la révolution prit un autre chemin, les marchands de l’Andoran ne cherchèrent pas à tuer leurs anciens seigneurs. À la place, ils proposèrent à leurs nobles de devenir citoyens du nouveau royaume sans roi où tous les hommes seraient égaux et où les dirigeants ne gouverneraient qu’avec l’accord du peuple. Ceux qui acceptèrent furent accueillis dans l’ordre nouveau. Ceux qui refusèrent eurent le choix entre l’exil et la corde. Dans tous les cas, les domaines des nobles devenaient la propriété de l’état et étaient souvent immédiatement vendus ou donnés à des partisans de la révolte du Peuple. [2]

Le gouvernement de l'Andoran

L'Andoran est dirigé par le Conseil des Peuples Libres. Il s'agit d'une assemblée composée des représentants des municipalités et des grandes guildes du pays. Actuellement, le Conseil est constitué de 350 sièges, mais ce nombre peut varier d'une législature à l'autre. Les représentants des municipalités sont élus par les citoyens.

En plus du pouvoir législatif, le Conseil élit parmi ses membres l'Elu Suprême pour une durée de cinq ans. C'est lui qui est la véritable figure du pays au niveau international. L'Élu Suprême dirige le gouvernement composé de trente ministres, en charge des questions internationales, et de vingt consuls, responsables des questions militaires et de la sécurité intérieure.

Au niveau local, le Conseil nomme les maires des municipalités. Ils sont choisit parmi les citoyens pour leur mérites. Ce choix permet d'éviter la corruption locale et les coups-bas.[1]

L’élu suprême de l’Andoran, actuellement Codwin Ier d’Augustana, gère le Bureau exécutif, une énorme bureaucratie qui s’occupe de la plupart des affaires gouvernementales de la nation. Les trois cent cinquante représentants des citoyens s’assoient sur les bancs de marbre du conseil du Peuple dans la ville d’Almas, qui abrite d’ailleurs de nombreux monuments. Un bon nombre de ces représentants portaient autrefois des titres de noblesse, alors que d’autres se sont libérés de l’esclavage ou de la servitude pour en venir à représenter leurs comtés natals devant l’assemblée. Pratiquement tout le monde, du plus haut responsable gouvernemental au moins important des serviteurs, croit en la doctrine de la révolte du Peuple qui changea la face de leur nation il y a quelque quarante ans. Ce sont les enfants de la seconde ou de la troisième génération de la liberté, et leur foi dans le mode de vie andoran est forte.

L’Andoran possède un gouvernement républicain centrali­sé. La source du pouvoir réside dans le conseil du Peuple, qui est soumis à l’approbation et au contrôle populaire. Le code de lois de la nation trouve ses origines dans ce que l’on nomme l’Acte associatif de 4469. Celui-ci fut rédigé par les trois cent cinquante premiers conseillers en tant que pacte « privé, so­lennel et volontaire » destiné à sauvegarder les intérêts de chaque citoyen de l’Andoran. Il ouvrit la voie à des formes plus avancées d’émancipation économique, de développement ad­ministratif et d’affirmation des droits civils.

En plus des trente ministres qui s’occupent des finances et des relations extérieures de la nation, le conseil du Peuple comprend vingt consuls qui exercent un pouvoir exécutif sur la sécurité interne de la nation et dirigent l’armée et la flotte de l’Andoran. Le plus puissant des consuls est le comman­dant des Chevaliers de l’Aigle de l’Andoran, le général Régi­nald Cormoth. Le commandant réside dans la tour de garde de l’aire d’Or, une immense tour qui fait partie de ruines mo­numentales. La tour, qui a été ramenée pièce par pièce d’une contrée lointaine, a été restaurée et placée sur un piédestal au centre du champ de la Concorde. Le sommet de la tour est décoré d’une statue plaquée d’or de cinq mètres de hauteur représentant Talmandor, l’avoral (voir page 18 du Bestiaire 2) qui protège la nation et joue le rôle de personnage principal de plusieurs anciennes légendes locales.

Les trois piliers qui assurent la stabilité de l’Andoran et de sa république libérale sont : un système commercial efficace et prospère, un gouvernement égalitaire et transparent et une tolérance bienveillante pour toutes les religions Bonnes. Pour conserver cette stabilité, l’Andoran réalise d’énormes dépenses pour le bien-être et la sécurité, dépenses qui sont administrées par un cabinet de trente ministres que le peuple choisit parmi les banquiers les plus efficaces et compétents de la nation. Le système bancaire de l’Andoran offre un large accès au crédit et des taux d’intérêts adaptés pour contrecarrer l’évasion fiscale et les pratiques des usuriers. Almas abrite également plusieurs grandes banques qui financent des entreprises marchandes étrangères. Le code de lois andoranes considère que les ban­quiers et les fonctionnaires d’état qui s’adonnent à la corrup­tion ou à l’extorsion de fonds sont coupables de haute trahison, et ceux qui sont déclarés coupables de tels crimes sont invaria­blement exilés après que tous leurs biens ont été confisqués. [2]

Relations internationales

De par son histoire, sa position géographique et sa puissance économique, les relations de l'Andoran avec ses voisins sont diverses.

Elles sont glaciales avec le Chéliax, qui le considère encore comme une de ses provinces séditieuses, et l'Isger, le plus proche allié du pays des démons.

Le Taldor, en proie à des conflits internes depuis longtemps, n'est plus une vrai menace militaire. Il essaie néanmoins de temps en temps de se réapproprier la moitié est du territoire en lançant régulièrement des raids. De l'autre côté de l'échelle des relations internationales, l'Andoran a signé des accords commerciaux très forts avec le Druma.

En ce qui concerne le Kyonin, la philosophie de la liberté partagée par les deux nations fait qu'une certaine aide militaire est possible, mais toujours en sous-main. Le pays des elfes souhaite rester maître de son destin et ne pas intervenir dans des conflits qui ne le concernent pas.

Culture et société

Longtemps occupé par les Azlantes, le territoire de l'Andoran a conservé certains stigmates de leur présence. Les nobles andorans ont même adopté leur architecture. Il n'est donc pas rare de retrouver ces traces dans les villes et dans les campagnes, même si ces dernières étant moins riches, n'ont pas accès aux mêmes matériaux.

En raison de la richesse des sols de l'Andoran, tant sous terre que sur terre, le pays a développé un système économique essentiellement basé sur le marché et l'investissement dans les moyens de production. Pour cette raison, les grandes familles propriétaires des terrains ont fait fortune et se sont mises à prêter aux autres propriétaires. Elles ont ainsi mis en place tout un système bancaire qui quadrille l'ensemble du territoire. Lors de la réappropriation des terrains par les municipalités, lors de l'indépendance et en raison des taxes perçues par le gouvernement pour le bien être de tous, la concurrence n'était plus de mise et les banques se sont spécialisées chacune dans un secteur d'activité. Les trois banques les plus puissantes sont :

  • la Maison Champdoré, spécialisée dans les métaux (or, argent et alun).
  • la Maison Naran, spécialisée dans les métiers du bois et la construction navale.
  • la Maison Vaylen, spécialisée dans les antiquités, les produits de luxe et les artefacts exotiques.

La musique est la forme d'art la plus prisée des Andorans. Au fil des années, diverses formes se sont succédées dans le cœur des peuples libres. Actuellement, c'est surtout l'opéra-comique qui a la préférence, d'autant plus si les œuvres se moquent du Chéliax. On trouve aussi sur le territoire de nombreux bardes qui chantent à la gloire des figures historiques du pays. Il s'agit bien évidemment des anciens révoltés. Les chanteurs s'accompagnent souvent d'instruments à cordes tels le luth ou la lyre, mais depuis quelques années, on remarque une recrudescence des instruments d'origine azlante.

Le peuple andoran a longtemps souffert de l'esclavage durant les dominations taldanes et chélaxiennes. Ainsi, l'une des premières lois passées après la déclaration d'indépendance fut l'abolition de toute forme d'asservissement sur l'ensemble du territoire. Les anciens esclaves et prisonniers furent libérés et obtinrent la citoyenneté. Ils eurent même la chance de devenir en partie propriétaire des lieux dans lesquels ils étaient forcés de travailler. L'esclavage est tellement honni par les dirigeants de l'Andoran que la première décision prise par l'actuel Élu Suprême fut de le bannir sous toutes ses formes sur Golarion et d'autoriser l'attaque des navires des esclavagistes kéléshites et pirates qui croisent dans la mer Intérieure. Ainsi a démarrée ce que certains appellent la Guerre Contre l'Esclavage.

Lieux et sites remarquables

Il y a de nombreux sites anciens éparpillés sur le territoire andoran. Ceux-ci sont essentiellement azlantes, du fait de la présence de ce peuple avant l'arrivée des taldans. On relèvera tout de même un site d'importance :

  • la Nécropole de Nogortha : Cette nécropole est située au cœur des pics de Nogortha. Elle abrite les tombes des barbares qui occupaient la forêt d'Arthfell avant l'arrivée des Taldans.

GOUVERNEMENT [2]

ATLAS

Almas. Almas est la capitale de l’Andoran. Elle se situe à l’embouchure de l’Andossan et incarne l’âme de son pays, autant en termes d’arrogance que d’indépendance. Le palais du conseil du Peuple domine l’extrémité ouest du champ de la Concorde, un vaste espace ouvert qui divise le centre ur­bain d’Almas, fort dense. Ce champ, qui était autrefois la cour d’armes d’une forteresse chélaxienne, comporte une avenue centrale bordée de jardins et de places pavées qui forment un réseau de petites places de marché. À l’extrémité est du champ se trouve la cathédrale Dorée, un ancien grand temple d’Aro­den utilisé aujourd’hui comme lieu de rassemblement pour les sermons profanes sur les valeurs de la doctrine du peuple au pouvoir. Les deux tours de la cathédrale sont les plus hauts édifices de l’Andoran. Pendant l’été, Codwin Ier et les repré­sentants des partis politiques de l’Andoran saluent chaque matin la cathédrale Dorée de manière rituelle où le conseil du Peuple se réunit pour discuter d’affaires publiques. Le pre­mier marnedi de chaque mois, un marché exempt de taxe se tient sur le champ de la Concorde et, chaque année, pendant tout le mois de sarénith, la Grande foire de l’Andoran attire des marchands de tout Golarion. Pendant la foire, l’aspect déjà cosmopolite d’Almas fleurit en un merveilleux kaléidoscope de races et de cultures tandis que la ville accueille des dizaines de milliers de visiteurs venus de tous les coins du monde. Le volume commercial de la Foire est l’un des plus grands de l’Avistan. Le montant des taxes collectées par le gouvernement local à cette occasion est lui aussi impressionnant. Pendant la Grande foire de l’Andoran, des marchandises d’Orégent, de Carpenden, de Nid-du-Faucon et des nombreux villages situés le long de l’Andossan sont envoyées vers la capitale, où elles peuvent être achetées à des prix abordables.

Augustana. La deuxième ville de l’Andoran, Augustana, doit son nom et son importance à la présence prolongée d’un vaste port et d’un camp militaire chélaxiens durant les longues campagnes entreprises par le général Khastalus de Corentyn pour soumettre les tribus barbares de l’Arthfell, il y a de cela trois mille ans. Depuis un siècle seulement, Almas est devenue plus importante qu’Augustana, la « Cité de l’Empereur ». Ses chantiers navals et ses docks figurent encore parmi les plus vastes et les plus importants de la mer Intérieure. On y trouve l’arsenal de la flotte andorane et la forteresse côtière commandée par le consul-amiral en poste. La première banque de l’Andoran, le Fonds des forestiers, a ses quartiers généraux historiques au centre de la ville.

Bellis. La ville frontière de Bellis se situe sur la rive ouest du Sellen dans la partie andorane de la forêt de Verduran. Cette communauté fut fondée il y a à peine un demi-siècle pour consolider la présence de l’Andoran dans la région et pour encourager l’utilisation de la forêt de Verduran comme nou­velle source de bois au lieu de la forêt d’Arthfell et de Som­brelune déjà diminuées et éclaircies par des siècles d’exploita­tion et quelques incendies. Bellis n’a pas grand-chose à offrir en termes de commerce ou de qualité de vie, même si son apiculture traditionnelle procure aux citoyens de l’excellent miel, de la cire d’abeille et de l’hydromel. Elle doit avant tout sa prospérité à sa position sur le Sellen, très fréquenté, et ses habitants reconnaissent à contrecoeur que le trafic qui passe constamment par leurs quais est une gêne nécessaire.

Carpenden. Situés dans une région de collines fertiles et densément peuplées, les vastes vignobles et oliveraies de Car­penden font de cette ville un important centre agricole. Car­penden abrite une industrie riche et prospère de travail du bois spécialisée dans la fabrica­tion de meubles, d’objets d’art et autres mar­chandises commerciales. À peu près un tiers de l’armée régulière de l’Andoran est stationné à Carpenden. C’est aussi là que se trouve la rési­dence du consul maréchal, le commandant des forces terrestres de la nation.

Cavernes de Pierrechandelle. Les cavernes de Pierrechandelle furent partiellement exposées à la surface il y a deux cents ans. C’est un labyrinthe de calcaire qui s’étend sur plusieurs kilomètres sous la surface. Les cavernes sont infestées de toutes sortes de dangereuses vermines, de kobolds, de hobgobelins et, dans les zones les plus profondes, d’une quantité non négligeable de morts-vivants et de duergars. Mais ce sont les tribus de gremlins jinkins (voir page 150 du Bestiaire 2) et de fées souterraines que l’on rencontre le plus souvent. Les cavernes finissent par déboucher en Ombreterre, dans le royaume du Nar-Voth, près d’une étrange cité féerique appelée la cour de l’Éther.

Faille de Droskar. Le volcan appelé la faille de Droskar se dresse sur l’horizon nord de l’Andoran et marque la pointe méridionale des montagnes des Cinq Rois. Sa dernière éruption remonte à 3980 AR, mais depuis cet événement dévastateur, la montagne gronde de plus en plus souvent et des tremblements mineurs indiquent qu’une autre éruption menace.

Forêt d’Arthfell. La forêt d’Arthfell est principalement composée de pins et de sapins, et relativement peu habitée par les Andorans. On sait qu’elle est peuplée de nombreux cercles de druides et de meutes de loups-garous, mais les chantiers navals d’Augustana ont sans cesse besoin de bois et les conflits entre les habitants de la forêt et les bûcherons avides sont donc de plus en plus fréquents.

Nécropole de Norgotha. Les pics boisés de Norgotha ap­partenaient autrefois à de nombreuses tribus barbares. Au­jourd’hui, on les considère comme un endroit reculé qui appartient aux hommes des collines et aux parias qui vivent en marge de la société. Les nombreux sites funéraires que l’on appelle la nécropole de Norgotha sont tout ce qu’il reste des tribus barbares qui vivaient là autrefois. Il y a une multitude de tertres parmi d’étranges tours en ruine et des totems. Certains tertres ont été saccagés par des pilleurs de tombes et d’autres ont été fouillés par les Éclaireurs, mais la plupart n’ont pas encore été ouverts et res­tent intacts.

Nid-du-Faucon. Nid-du-Faucon, la plus ancienne com­munauté de bûcherons encore en fonction dans la nation, se situe au coeur du mystérieux val de Sombrelune. C’est un endroit vraiment reculé, même si à Almas la présence de ses habiles bûcherons pour la Grande foire de l’Andoran est tou­jours remarquée. Les rumeurs évoquant de fabuleux trésors cachés dans les terres sauvages au nord de la ville attirent les aventuriers à Nid-du-Faucon. Quelques-uns parviennent ef­fectivement à retourner à la civilisation avec des trouvailles remarquables, mais on n’entend plus jamais parler des autres, c’est-à-dire la très grande majorité.

Orégent. Le tremblement de terre qui ouvrit tant de ca­vernes de Pierrechandelle frappa plus fortement la ville d’Oré­gent que toute autre communauté andorane. Aujourd’hui encore, des siècles après cet événement, les secousses sont désagréablement fréquentes et beaucoup de bâtiments por­tent encore des traces de destruction. De nombreux clochers se découpent sur la ligne d’horizon d’Orégent et leurs cloches servent à envoyer des messages codés ou des avertissements.

Val de Sombrelune. Le danger rôde à chaque coin de l’ancienne et mystérieuse forêt que l’on appelle le val de Sombrelune. D’avides bûcherons s’attaquent sans relâche à sa lisière, mais les habitants des bois sont plus que capables de défendre leur foyer et leur personne contre la déforestation extensive. [2]

Références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 www.pathfinder-fr.org
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 Pathfinder Univers - Cadre de campagne - La Mer Intérieure